Samedi 21 mai 2016 - LE MARAIS - PARIS
Le 21 mai 2016, c’est la 12ème Nuit européenne des musées.
Dans la nuit du 21 au 22 mai, les musées deviendront des
scènes de rencontres, de spectacles, de lectures, d'ateliers,
de concerts et de balades...
Vraiment, le temps de ce mois de mai 2016 n'est pas folichon, je dirais même qu'il est "pourri" gris, froid, pluvieux...
mais aujourd'hui, la météo prévoit de belles éclaircies et surtout une température de 25°.
Nous décidons de poursuivre notre périple dans le quartier du Marais à Paris, les photos sont plus jolies avec un ciel bleu.
La Seine, vue du pont Juvisy - Draveil dans l'Essonne
Mais ce jour-là, on ne savait pas que, quelques jours plus tard, la Seine allait nous jouer un sacré tour....
Alors que l’Essonne est passée ce jeudi 2 juin 2016 en vigilance orange Météo France, de nouvelles précipitations sont attendues dans la journée. Les risques d’inondations restent donc élevés.
A Juvisy et Draveil, la sidération des riverains de la Seine en crue
Enfin à Draveil, le pic de la crue est prévu ce jeudi 2 juin 2016 dans l’après-midi. L’évacuation des véhicules stationnés dans les quartiers de La Villa et du bas de Champrosay a été demandée. La municipalité invite les habitants à sécuriser leur maison et à se replier si possible chez des amis ou de la famille jusqu’à samedi soir. Une évacuation est actuellement en cours avenue Libert et dans le bas de Champrosay. La base de loisirs a également été fermée et tous les évènements prévus
ce week-end ont été reportés.
Juvisy, jeudi. La Seine est sortie de son lit. Le pont reliant
Juvisy à Draveil a été coupé à la circulation ce vendredi
matin.
***
On prend le RER D et comme d'habitude, on descend à la
Gare de Lyon. Puis, de longs couloirs nous emmènent à la ligne de métro 1 - Vincennes - Neuilly entièrement automatisée.
On descend cette fois à la station de métro Hôtel de Ville et on va faire une petit tour dans les toilettes du BHV au 5ème étage.
De là, on a une jolie vue sur l'hôtel de ville et
l'église Saint-Gervais - Saint-Protais.
Façade de l'hôtel de Ville de Paris
Pendant la Commune de Paris, l'incendie déclenché par un
groupe de communards le 24 mai 1871 réduit
le palais en cendres.
Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882
Vue sur l'église Saint-Gervais - Saint-Protais
Détails de la façade de l'hôtel de Ville
La ville de Paris organise une expo gratuite photographique sur le Front Populaire de 1936. L'expo fermant à 17 h 30, on se promet d'y revenir avant la fermeture.
La ville de Paris organise une expo gratuite photographique sur le Front Populaire de 1936. L'expo fermant à 17 h 30, on se promet d'y revenir avant la fermeture.
Façade néo-renaissance de l'hôtel de ville de Paris côté église
Saint-Gervais - Saint-Protais
La première église Saint Gervais & Saint Protais a été bâtie à l'époque Mérovingienne.
Située entre la place de Grève et la Maison aux Piliers (l'hôtel de ville), les ports marchands et le quartier du Marais, ce premier lieu de culte de la rive droite est dédié à deux jumeaux martyrisés sous Néron parce qu'ils s'étaient insurgés contre le pouvoir impérial.
Les Parisiens qui voyaient périodiquement les barbares piller la rive droite de la Seine se sont mis sous leur protection.
La construction de l'église actuelle, commencée en 1494,
s'est déroulée sur une période de 150 ans environ.
Des dates laissées par les artisans en rappellent la
progression. La chapelle de la Vierge est achevée en 1517,
le chœur en 1540 et le transept en 1578.
progression. La chapelle de la Vierge est achevée en 1517,
le chœur en 1540 et le transept en 1578.
Après une longue période d'interruption, probablement
causée par les guerres de religion, la nef est réalisée entre
1600 et 1620, juste avant la façade ouest.
causée par les guerres de religion, la nef est réalisée entre
1600 et 1620, juste avant la façade ouest.
Le 29 mars 1918, un obus allemand tiré par un canon de
type Grosse Bertha tomba sur l'église tuant 88 personnes et
en blessant 68 autres.
type Grosse Bertha tomba sur l'église tuant 88 personnes et
en blessant 68 autres.
L'obus pulvérisa le toit pendant la messe du Vendredi Saint
Ce fut le bombardement le plus meurtrier de
la guerre 1914 - 1918
la guerre 1914 - 1918
Le choeur
Surprenant : il n'y a pas de bancs ce sont des tabourets
L'église Saint-Gervais accueillit, pendant plus de deux
siècles, à partir de 1653, une grande dynastie de musiciens
français : les COUPERIN.
L'orgue de Louis et François Couperin est aujourd'hui
encore présent à l'intérieur de l'église.
Le grand orgue de tribune
Construit par Thierry au XVIIème siècle, enrichi par
François-Henri Clicquot en 1768, mis au goût du jour par
L.P. Dallery en 1843, restauré par la firme Danion-Gonzalez en
1974 et revu par Muhleisen (2003).
Il a conservé son buffet du XVIIIème siècle.
L'orgue de chœur
Les vitraux
L'église possède une grande variété de vitraux réalisés
depuis la Renaissance : parmi les vitraux datant
du XVIème siècle, ceux réalisés par Jean Chastellain :
La Sagesse de Salomon réalisée en 1531
(photo ci-dessus)
Des vitraux modernes réalisés par le maître verrier Claude Courageux pour les baies hautes du vaisseau central sur Adam et Ève, L'Arche de Noé, les grands patriarches et leurs épouses
Vierge de douleur entourée d'anges
Travées (détail de voûte)
Cuve baptismale
C'est une très belle église par ses vitraux, ses peintures
En sortant de l'église, on emprunte le passage du Gantelet
sur la gauche
sur la gauche
Ouvert en 2015, le passage du Gantelet reprend le tracé du
vieux passage Saint-Gervais visible sur d'anciens plans de
Paris du XVIIIe siècle. Son nom aurait pour origine la
présence d'une ancienne maison à l'enseigne d'un gantelet.
Cette voie étroite et longue de moins de cent mètres longe
la façade sud de l'église Saint Gervais - Saint Protais.
Fermé par deux grilles à ses extrémités (ce passage
dépend du service des parcs et jardins de la ville de Paris),
le passage du Gantelet relie la rue des Barres à la Place
Saint-Gervais
On débouche rue des Barres
Chevet de l'église Saint Gervais - Saint Protais
Église Saint-Gervais-Saint-Protais vue du sud-est.
On emprunte la rue de l'Hôtel de Ville
Rue de l'hôtel de ville
La rue de l'Hôtel-de-Ville est orientée globalement est/ouest,
dans le 4ème de Paris.
dans le 4ème de Paris.
Elle débute à l'est au niveau des rues du Fauconnier et du
Figuier à côté de l'hôtel de Sens, et se
termine 446 m plus loin au 2 rue de Brosse.
Figuier à côté de l'hôtel de Sens, et se
termine 446 m plus loin au 2 rue de Brosse.
Joli parterre le long de la rue de l'hôtel de ville
et on débouche sur le square longeant l'hôtel d'Aumont
et on débouche sur le square longeant l'hôtel d'Aumont
L'hôtel d'Aumont est un hôtel particulier situé rue de Jouy, dans le 4ème arrondissement, au sud du quartier du Marais.
La construction en est achevée en 1648.
En 1938, l’hôtel d’Aumont est racheté par le département de la Seine (aujourd'hui, la ville de Paris) qui le remet en état et obtient son classement en 1946.
il a été restauré et agrandi en 1959
Le tribunal administratif de Paris s’y installe en 1959.
Nous avons sonné mais on nous a répondu que c'était fermé... Normal, c'est samedi...
Nous avons sonné mais on nous a répondu que c'était fermé... Normal, c'est samedi...
Les jardins de l'hôtel d'Aumont
Jardin de l'Hôtel de Sens
la tour carrée et la cour intérieure de l'hôtel de Sens
La rue du Prévôt relie la rue Saint-Antoine à la rue Charlemagne;
Après s'être appelée "rue percée" au moyen-âge, elle prit son nom actuel en 1877 en souvenir d'Hugues Aubriot, célèbre prévôt de Paris sous Charles V.
Ce dernier - qui fit construire la Bastille - avait installé sa résidence à proximité.
Ses vieilles maisons ont été ravalées.
Ambiance médiévale garantie.
La rue Charlemagne
On arrive à l'enceinte de Philippe Auguste
Encore une petite photo sur le Village Saint-Paul.
Puis, on tourne à gauche dans la petite rue Eginhard
Le Second Empire renomma « Éginhard » cette petite rue
coudée donnant sur la rue Charlemagne parce que cet
homme de lettres du 9ème siècle fut le biographe de
l’empereur à la barbe fleurie.
Elle mesure 3 m de large et 39 m de long.
l’empereur à la barbe fleurie.
Elle mesure 3 m de large et 39 m de long.
Puits - fontaine de la rue Eginhard
On tombe dans la Rue Saint-Paul.
On s'arrête pour contempler cette façade
Immeuble du n°32, vestiges de l'église
Saint-Paul-des-champs
L’ancienne église Saint-Paul-des-champs, édifiée
au VIIème siècle par Saint-Eloi, est devenue une paroisse
en 1125 et était située à proximité de l'hôtel Saint-Pol.
Les Rois de France Charles VI et Charles VII
y furent baptisés.
L’église de Saint Paul-des-champs fut détruite durant
la révolution française, en 1796.
Au début du XIXème siècle, l'église voisine, anciennement
connue sous le nom d'église Saint-Louis de la maison
professe des Jésuites, est rebaptisée église
Saint Paul-Saint-Louis en souvenir de cet ancien
bâtiment démoli.
On débouche dans la rue Saint-Antoine.
On tourne à droite et on repasse devant l'hôtel de Sully
dont la façade ensoleillée est mise en valeur.
Je ne résiste pas à faire quelques clichés
HOTEL DE SULLY
De l'autre côté de la rue Saint-Antoine, non loin de l'hôtel de Sully, on s'arrête pour admirer ce temple
et l'hôtel de Mayenne
Le temple du Marais est une église située dans le quartier
du Marais, au 17 rue Saint-Antoine 75004
à l'angle de la rue Castex.
C'est l'ancienne église Sainte Marie des Anges
Il a été bâti sur les plans de François Mansart
de 1632 à 1634.
La famille de Nicolas Fouquet, le célèbre surintendant des
finances, y possédait un caveau.
Après sa mort en 1680, le
corps de Nicolas Fouquet est d'abord conservé dans l'église
Sainte-Claire de Pignerol, avant d'être transféré un an plus
tard dans le caveau familial à Paris. Il repose toujours dans
ce caveau aujourd'hui muré, mais aucune inscription
commémorative ne rappelle sa mémoire.
Henri de Sévigné, époux de Marie de Rabutin-Chantal,
célèbre épistolière française, est également inhumé dans ce
sanctuaire.
Depuis 1802, cette église est affectée au culte réformé.
Elle est rattachée à l'Eglise protestante unie de France.
L’hôtel de Mayenne - L’école des Francs - Bourgeois
21 rue Saint-Antoine
gravure de l’hôtel de Mayenne, état d’origine
Construit par l’architecte Jacques II Androuet du Cerceau, l’hôtel de Mayenne est un des rares hôtels brique et pierre conservés à Paris, à l'exception de la place des Vosges.
L’hôtel de style Renaissance en fond de cour date des
années 1570-1580, tandis que les pavillons sur rue sont
ajoutés plus tard en 1611.
On emprunte la rue Birague qui
aboutit à son extrémité à la face sud du Pavillon du Roi dont un porche permet la communication avec la place des Vosges. Le monogramme "H" du roi Henri IV apparait sur cette façade.
Cette rue est ouverte en 1605 pour desservir la
nouvelle place des Vosges alors en cours de réalisation.
Elle est tracée sur l'emplacement de l'ancien hôtel royal des
Tournelles. Elle est alors nommée rue Royale-Saint-Antoine.
En 1792, elle est renommée rue des Vosges. En 1814, elle reprend son nom d'origine.
Elle reçoit son nom actuel en 1864 en l'honneur du cardinal de Birague, chancellier de France, qui possédait un hôtel particulier à proximité.
11 bis - Maison de naissance de Marie de Rabutin-Chantal, baronne de Sévigné, dite la marquise de Sévigné
(Paris, le 5 février 1626 - Grignan, le 17 avril 1696).
On contourne la place des Vosges et on emprunte
la Rue des Francs Bourgeois
On fait une halte à la cour d’honneur de l’hôtel Carnavalet qui a été baptisée cour Louis XIV
en raison de la célèbre statue de
Coysevox placée au centre en 1890. C’est actuellement le point de sortie du musée, passage obligé pour les visiteurs.
La restauration de la cour d’honneur a été
rendue possible grâce à l’association de
différents acteurs : d’une part, la Ville de
Paris à hauteur de près de 1 million € HT et
la DRAC Île-de-France pour 430.000 € HT.
D’autre part, grâce au mécénat de la
Fondation Total, la Fondation du patrimoine
a apporté un soutien de 300.000 €HT,
permettant le lancement des travaux de
restauration pilotés par Paris Musées.
L’ensemble de ces travaux débutés en mars 2014 s’est achevé en juillet 2015.
- Détails des saisons de la façade Ouest de la cour d’honneur :
Bélier, Cancer, Balance et Capricorne.
La photo ci-dessus représente le cancer et la balance
Selon le compromis adopté par les artistes du temps, le roi porte la cuirasse et les jambières de l’ « imperator » romain.
La statue est accompagnée de deux bas-reliefs allégoriques en bronze, également de Coysevox, qui ornent les faces de son piédestal : l’Ange de la France expulsant l’Hérésie,
On a faim... on va déjeuner rue des Rosiers
Tiens, cette boutique est interdite aux hommes....
au 34 "L'As du Fallafel"
La rue des Rosiers est emblématique de la
communauté juive et compte de nombreux magasins,
commerces alimentaires, librairies et restaurants typiques.
La rue est connue pour ses falafels : plusieurs restaurants
s'y font une concurrence effrénée. Depuis les années 1980,
des boutiques de luxe (vêtements, parfums, accessoires)
ont pris place et modifient lentement l'aspect de la rue (ce
que déplorent certains commerçants et habitants, qui ont
pétitionné et manifesté).
Des travaux de voirie réalisés en 2007 (pavage, plantations,
éclairage) participent du même mouvement de rénovation,
et rendent à la rue le calme des petites rues du Marais.
La rue des Rosiers est piétonne le dimanche, depuis 2006.
Du coup, comme la rue des Francs-Bourgeois voisine, elle
est très passante. Le reste du temps, elle est peu empruntée,
même par la circulation automobile
(dos d'âne, pavés, limitation à 30 km/h).
L'esprit du Pletzl , le quartier juif, s'est-il envolé avec
l'embourgeoisement accéléré du quartier, et de la
rue des Rosiers en particulier? Au cours des 40
dernières années, les delicatessen et les boucheries
cashers, qui jalonnaient les petites rues
moyennageuses du quartier ont les unes après les
autres disparu au profit de boutiques de mode et de
luxe. Elles restent ouvertes le dimanche!
Serait-ce la seule survivance du caractère juif du
quartier?
L'évolution se fit progressivement à partir de 1962
lorsque André Malraux, Ministre de la Culture, plaça
le quartier du Marais sous protection afin d'éviter sa
destruction. Progressivement les anciennes
demeures du 17ème, occupées par des classes
populaires, souvent juives, furent les unes après les
autres renovées. La restauration dans les années 70
de l'Hotel Salé et l'ouverture du Musée Picasso fut
un moment essentiel dans la redynamisation du
Marais.
Tiens, cette boutique est interdite aux hommes....
au 34 "L'As du Fallafel"
Hélas, ce restaurant est fermé aujourd'hui
A l'angle de la rue des Rosiers (au 23) et de la rue des Ecouffes, le local loué depuis 1998 par Mi-Va-Mi a été racheté par son rival direct.
« Le bail, qui prend fin en juillet 2016, ne sera pas renouvelé.
Les falafels ou tamiya sont une spécialité culinaire levantine
très répandue au Proche-Orient constituée de boulettes de
pois chiches, de fèves, ou des deux, mélangées à diverses
épices, et frites dans l'huile.Wikipédia
Depuis 2014, un jardin public,
le Jardin des Rosiers - Joseph Migneret -
est accessible par le no 10 de la rue.
Réunion de plusieurs jardins d'hôtels particuliers (hôtels de Coulanges, de Barbes et d’Albret),
il donne accès à la rue des Francs-Bourgeois au no 35-37
il donne accès à la rue des Francs-Bourgeois au no 35-37
(hall de la Maison de l'Europe de Paris).
D'une surface de 2 135 m2, le jardin est né de la réunion des
jardins privés des hôtels particuliers qui le bordent :
hôtel de Coulanges (actuelle Maison de l'Europe de Paris),
hôtel Barbès et hôtel d'Albret
De ce fait, le jardin est divisé en plusieurs secteurs.
hôtel de Coulanges (actuelle Maison de l'Europe de Paris),
hôtel Barbès et hôtel d'Albret
De ce fait, le jardin est divisé en plusieurs secteurs.
Le premier secteur, derrière l'hôtel d'Albret, offre un « jardin
partagé » (entre les riverains), des cultures en espalier, et
met en valeur l’une des 77 tours de l'enceinte de Philippe
Auguste (XIIIème siècle) classée monument historique.
Auguste (XIIIème siècle) classée monument historique.
Son état
est assez dégradé malgré une belle restauration en 2014,
mais elle reste très reconnaissable. Au cours des siècles,
attachée à la propriété de l'hôtel d'Albret, la tour avait servi
de salle à manger d’été, puis de chapelle.
Façade de l'hôtel d'Albret
Le deuxième secteur, le plus petit, derrière l'hôtel Barbes,
propose un chemin sec entre un figuier rampant et
un marronnier, avec quelques haltes en surplomb.
Le troisième secteur, derrière l'hôtel de Coulanges, l'actuelle
Maison de l'Europe, est composé d'un grand rectangle
Maison de l'Europe, est composé d'un grand rectangle
de gazon semi-ombragé (quatre bouleaux y sont plantés),
parsemé de quelques jeux pour enfants, et entouré d'un
rideau de canne de Provence. Différentes essences sont
blancs, fétuques, pennisetum, cheveux d’anges
On a depuis cet espace une vue sur la très surprenante
cheminée, haute de 35 mètres, de la « Société des
Cendres » (qui traitait les rognures, limailles et balayures des
ateliers, afin de récupérer l'or et l'argent).
Façade sur jardin de l'hôtel de Coulanges
On sort du jardin par la Rue des Rosiers
car la sortie sur la rue des Francs Bourgeois n'ouvre qu'à 14 heures (par l'hôtel de Coulanges)
On remonte la rue Pavée
particulier parisien situé 24 rue Pavée 75004
Il abrite la Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
Diane de France (1538-1619), duchesse
d’Angoulême et fille légitimée du roi Henri II,
rachète en 1584 à François de Pisseleu un hôtel
qu’elle transforme ou détruit - les historiens
divergent -, et établit là son hôtel particulier. Il
est constitué d’un corps de logis principal entre
cour et jardin orné d’un ordre d’architecture
monumental et de deux avant-corps, sur les
frontons desquels on retrouve les symboles de
Diane, déesse de la chasse : têtes de chiens et
de cerf, croissant de lune et trophées.
À l'ouest, le large portail datant de 1718, au tympant duquel
deux enfants nus, tenant l'un un miroir, l'autre un
serpent, symbolisent la Vérité et la Prudence, deux qualités
qu'affectionnaient les Lamoignon qui les firent ajouter, tout
comme le chiffre aux « L » entrelacés au revers du fronton.
L’hôtel, revendu en 1794, est divisé au
XIXème siècle en logements, ateliers et boutiques.
Alphonse Daudet y vécut de 1867 à 1876.
En 1928, la Ville de Paris en fait l’acquisition et
en entreprend la restauration. Une aile moderne
(en haut des escaliers de la cour pavée) est
créée et deux niveaux sont creusés en sous-sol
pour accueillir les collections de la Bibliothèque
historique de la Ville de Paris, qui ouvre au
public en janvier 1969.
On n'a pas pu visiter l'intérieur réservé uniquement aux adhérents de la Bibliothèque
On traverse la rue des Francs Bourgeois pour emprunter
la rue Payenne
Petite rue calme du Marais, faisant le prolongement de la rue
Pavée, la rue Payenne est située dans le 3ème
arrondissement de Paris.
Elle est bordée d'hôtels particuliers et de jardins.
Façade du seul temple positiviste d'Europe
(Temple de l'humanité)
au nº5 de la rue Payenne, décorée du buste
d'Auguste Comte
Au no 5 se trouve la maison de l'architecte François
Mansart (grand-oncle de Jules Hardouin Mansart), qu'il édifia
et dans laquelle il mourut en 1666 à l'âge de 68 ans.
La bâtisse fut détruite puis reconstruite en 1844, avant qu'un
groupe positiviste y achète en 1903 un appartement pour en
faire une "Chapelle de l'Humanité".
Le Centre social et culturel franco-brésilien y est hébergé.
Le no 9 de la rue recèle, derrière des grilles parfois ouvertes,
le Jardin Lazare Rachline, le petit jardin à la française de
l'Hôtel de Donon, actuel Musée Cognacq-Jay.
L'hôtel Donon façade sur jardin (Musée Cognacq Jay)
En 1575, Médéric de Donon acquit des parcelles pour aussitôt faire construire sa demeure.
Le nouveau propriétaire appartenait à une famille originaire d'Ile-de -France ; contrôleur général des Bâtiments du roi, il avait épousé Jeanne della Robbia,
fille du sculpteur Girolamo della Robbia.
Il habita jusqu'à sa mort l'hôtel qui resta dans la famille Donon jusqu'en 1640.
L'hôtel devint alors la propriété de la famille Le Mairat qui le conserva jusqu'en 1798.
A cette date, il fut adjugé à Bourgois-Hénault de Tourneville. Les héritiers de ce dernier le possédaient encore en 1930.
Comme beaucoup de bâtiments du Marais, au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'hôtel Donon avait été utilisé à des fins commerciales et était défiguré par des appentis ; les clichés d'Eugène Atget témoignent de cet état.
La Ville de Paris en fit l'acquisition en 1974 et le restaura afin d'y présenter les collections du musée Cognacq-Jay.
Entre-temps, l'hôtel avait été classé Monument Historique.
La façade sur jardin, très monumentale, est beaucoup plus
large, avec ses dix travées, que celle sur cour. Un pavillon
central de deux travées, en très faible saillie, s’agrémente
d’un fronton orné d’une figure du Temps sous les traits de
« Saturne tenant d’une main sa faux, ayant à ses pieds une
horloge de sable et s’appuyant sur une colonne brisée où
l’on a tracé les heures pour servir de cadrant. »
Créé en 1923, le square s'étend sur 2 128 m2.
Bordé au nord et à l'est par le Musée Carnavalet
(à l'est, l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau,
et au nord, son ancienne orangerie), et au sud par le lycée
Victor-Hugo, il est clôturé à
l'ouest par une grille qui donne sur la rue Payenne.
Construit à l'endroit où s'étendaient dès le xiiie siècle
d'importants terrains maraîchers baptisés culture
Sainte-Catherine, propriété des chanoines de
Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers,
le jardin est ouvert au public depuis 1931.
Il est baptisé du nom de celui qui fut conservateur du
Musée Carnavalet entre 1897 et 1914, Georges Cain
(1856-1919, peintre et écrivain).
Au centre du jardin, au milieu d'un parterre de fleurs, s'élève une statue en bronze représentant une jeune femme nue, debout, tenant un foulard dans le dos.
Cette œuvre d'Aristide Maillol, dénommée "Ile de France", a remplacé une précédente sculpture de Philippe Magnier intitulée Flore et son char.
Tout autour du square George-Cain, sur les murs et dans
les coins, sont éparpillés en un ordre anarchique et sans
indication muséographique des pièces archéologiques issues
de l'histoire de Paris.
les coins, sont éparpillés en un ordre anarchique et sans
indication muséographique des pièces archéologiques issues
de l'histoire de Paris.
On y trouve notamment des vestiges datant de
la Renaissance de l’ancien Hôtel de Ville, ou le fronton du
pavillon central (et son horloge) du Palais des Tuileries,
encore noirci par l'incendie qui l'a détruit, ou encore des
sarcophages mérovingiens.
la Renaissance de l’ancien Hôtel de Ville, ou le fronton du
pavillon central (et son horloge) du Palais des Tuileries,
encore noirci par l'incendie qui l'a détruit, ou encore des
sarcophages mérovingiens.
Ce « dépôt lapidaire du musée Carnavalet » s'est nourri de
la guerre civile de 1871, et de la dispersion des collections
du premier musée des monuments français ainsi que
quelques fragments de sculptures et des frontons du grenier
à sel de Paris. La mousse et les pluies acides les ont
considérablement détériorés.
la guerre civile de 1871, et de la dispersion des collections
du premier musée des monuments français ainsi que
quelques fragments de sculptures et des frontons du grenier
à sel de Paris. La mousse et les pluies acides les ont
considérablement détériorés.
Fronton et colonnes du Palais des Tuileries entourant un bas-relief
Vue sur l'orangerie de l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau
Perpendiculaire à la façade s’étend l’orangerie, bâtiment d’un
étage surmonté d’un comble brisé, éclairé par treize
fenêtres. La porte-fenêtre centrale est surmontée d’un
fronton où une figure de la Vérité fait écho au
Temps de la façade principale.
Ces deux hauts-reliefs sont attribués à
Laurent Magnier (1615-1700).
Vue sur la rue Payenne et l'hôtel suédois.
L'Hôtel Duret de Chevry est un hôtel particulier situé à Paris au 8 true du Parc Royal dans le 3ème
il fait face au square Léopold-Achille.
Construit par entre 1618 et 1620, c'est un des derniers hôtels en briques de la période du règne d’Henri IV et de la Régence.
Il se constitue d'un bâtiment principal entre cour et jardin, et de deux ailes de communs sur la cour.
Il se constitue d'un bâtiment principal entre cour et jardin, et de deux ailes de communs sur la cour.
Il abrite aujourd’hui l'Institut historique allemand.
LA RUE DE SEVIGNE
La rue est un regroupement et renommage de deux
anciennes rues :
- la rue de la Culture Sainte-Catherine ou rue de la
- Couture Sainte-Catherine
- la rue du Val, ancien nom supposé de la partie comprise
- entre la rue des Francs Bourgeois et la rue du Parc Royal.
Cette rue a été créée sur le chemin de ronde de l'enceinte
de Philippe Auguste
Philippe II dit « Philippe Auguste », né le 21 août 1165 à Paris et mort à Mantes le 14 juillet 1223, est le 7ème roi de la dynastie des Capétiens.
Philippe II dit « Philippe Auguste », né le 21 août 1165 à Paris et mort à Mantes le 14 juillet 1223, est le 7ème roi de la dynastie des Capétiens.
Son nom vient de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), qui habita l'hôtel Carnavalet de 1677
jusqu'à sa mort. Cet hôtel est depuis devenu le Musée historique de la Ville de Paris.
- no 52 : emplacement de l'hôtel où résidait Jacques de Flesselles le dernier des prévôts des marchands de Paris
n°46,48 : « la Charité » de Fortin, reste d'une
ancienne fontaine détruite.
La fontaine Popincourt rue de Sévigné !
Ce bas-relief de Fortin agrafé sur une façade de la rue Sévigné est plutôt incongru... Il s'agit en fait de l'unique vestige de la fontaine Popincourt (dans la rue du même nom), édifiée en 1806 par François-Jean Bralle et détruite en 1860 lors du percement du boulevard Voltaire.
La rue de Sévigné
En toile de fond, l'église Saint Paul - Saint Louis
Puis, on reprend la rue des Francs Bourgeois. On fait une halte devant le 30 "Hôtel d'Almeras"
La beauté discrète de l'Hôtel d'Alméras
Le N° 30 de la rue des Francs Bourgeois (IIIe) est l’adresse d’un très bel hôtel particulier que peu de passants, nombreux à cet endroit, prennent la peine de regarder en détail.
Pourtant le bâtiment qui se trouve à cet endroit a été construit en 1583 pour Jean de Fourcy trésorier du Roi par le plus grand architecte de l’époque, l’architecte du roi Louis Métezeau (1560- 1615) qui nous a laissé entre autres, la Grande Galerie du Louvre, la conception de la place des Vosges et le collège des jésuites devenu le Prytanée national militaire de La Flèche.
Cette magnifique construction a été vendue ensuite en 1611 à Pierre d'Alméras secrétaire et conseiller d’Henri IV.
Le portail, extrêmement riche, présente des « rayons de pierre » (les claveaux) qui chapeautent le fronton surplombé par une niche de belle proportion. De jolies lucarnes en zinc travaillées agrémentent le toit. La porte est massive mais élégante de par son style régence, des animaux fantastiques sculptés ornent le haut des vantaux.
Il abrite aujourd'hui le Centre culturel suisse.
Impasse des Arbalétriers 75003
Au Moyen-âge, ce qui était une allée, conduisait à la fois à l'ancien hôtel Barbette et au terrain d'exercice des arbalétriers au pied de l'enceinte de Philippe-Auguste.
Cette ruelle en impasse l'a remplacée.
Deux corps de logis en encorbellement datant de 1620 environ, subsistent de part et d’autre de la voie.
Donnant sur la célèbre et très commerçante rue des Francs-Bourgeois (au niveau du N° 36), l’impasse des Arbalétriers est l’une des plus anciennes impasses de Paris.
Ce cul de sac médiéval, avec ses pavés inégaux et ses vieilles bornes, formait à l’origine une voie secondaire desservant l’hôtel Barbette, dont l’entrée principale était rue Vieille du Temple.
Son nom lui vient du ‘champ des Arbalestriers’, situé de l’autre côté de la rue, où les soldats venaient s’entraîner au tir.
Dans cette impasse le 23 novembre 1407, Louis 1er d’Orléans, frère de Charles VI, alors qu'il venait de rendre visite à la reine Isabeau de Bavière, fut assassiné sur les ordre de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne.
Un crime qui déclencha la Guerre de Cent ans.
En effet, ce fut le prélude de la guerre civile entre Armagnacs
et Bourguignons. Ces derniers pour l'emporter demandèrent
de l'aide aux Anglais qui en profitèrent pour envahir la
France en relançant la guerre de Cent Ans.
Le passage des Arbalétriers qui est l’une des plus vieilles rues de Paris avec ses encorbellements datant
du haut Moyen-Âge est victime d’un vandalisme et
d’une destruction qui s’accélèrent.
La porte d'entrée rue des Francs-Bourgeois
du côté du chevet. Elle est surmontée d'une copie
de la Vierge à l'Enfant du XIVe siècle
que l'on peut voir dans l'église.
Le chœur et l'abside des Blancs Manteaux.
Tout le style classique transparaît dans cette vue des fenêtres hautes. Le large entablement, orné de
symboles de l'Ancien et du Nouveau Testament, est surmonté d'une corniche en forte saillie.
Les symboles sont enrichis de médaillons de saints au-dessus des arcades.
Au niveau artistique, l'église des Blancs-Manteaux abrite un nombre surprenant de tableaux religieux dans sa nef et sa chapelle Sainte Geneviève. La plupart d'entre eux sont reproduits ici.
La chapelle Sainte-Geneviève est une grande salle rectangulaire ornée de boiseries et de tableaux. Certains, absents des murs, sont (en 2015) en restauration. Les six tableaux du fond de la salle (donnés dans cette page) sont de l'École française du XVIIe siècle. On n'en connaît ni l'auteur ni l'atelier. Ils relatent des événements de l'Ancien Testament.
Le cardinal de Bérulle et Madame Acarie fondent les Carmélites.
Vitrail de l'atelier Raphaël Lardeur, 1946.
Vitrail de l'atelier Raphaël Lardeur, 1946.
Les Blancs-Manteaux ne possèdent que peu de vitraux, tous datés de 1946.
La splendide chaire à prêcher de l'église des Blancs Manteaux est de style bavarois et date de 1749.
Elle abrite aussi une magnifique chaire à prêcher baroque, acquise par l'abbé Charles-Félix Garenne, curé de l'église de 1831 jusqu'à sa mort en 1878 et à qui l'on doit la plus grande partie du mobilier actuel.
Panneau de la chaire à prêcher. :
la parabole de l'économe infidèle.
Le maître, assis, demande à son économe des comptes de sa gestion.
Le millésime «1749» est bien visible sur le livre de comptes.
L'orgue de tribune est dû à Louis Callinet (1ère moitié du XIXe siècle).
Son buffet a été dessiné par Varcollier en 1863.
Samson mange un rayon de miel
Ecole française XVIIème siècle
On quitte l'église des Blancs Manteaux vers l'hôtel de Ville
pour visiter l'exposition
Exposition gratuite du 19 mai au 23 juillet 2016
À l'occasion du 80ème anniversaire du Front populaire,
l'exposition « 1936, Le Front populaire en photographie »
fait revivre l'histoire politique et sociale française au travers
des clichés des photographes majeurs de l'époque.
UNE EXPOSITION AU CŒUR D'UNE ÉPOQUE
EXCEPTIONNELLE DE L'HISTOIRE.
Au travers des photographies de Robert Capa,
Henri Cartier-Bresson, Chim, Robert Doisneau ou Willy Ronis, des affiches, journaux, magazines, extraits sonores et films d’époque, l’exposition met en lumière des instants d’histoire inédits, symboles de l’union des forces de gauche.
Henri Cartier-Bresson, Chim, Robert Doisneau ou Willy Ronis, des affiches, journaux, magazines, extraits sonores et films d’époque, l’exposition met en lumière des instants d’histoire inédits, symboles de l’union des forces de gauche.
Dans un parcours chronologique, l'exposition chemine à
travers le contexte politique, économique, social et culturel
des années 1934-1935, et se focalise sur la victoire
électorale du Front populaire, les grèves sur le tas et
l'enthousiasme que procurent les acquis sociaux du
printemps et de l'été 1936 :
les vacances à la mer, la vie au grand air, les sorties au
cinéma et des soirées au music-hall
passées avec Joséphine Baker ou Mistinguett. Viennent
ensuite les années 1936-1939 marquées par un contexte
conflictuel en Europe, entre tragédie espagnole et amorce
de la Seconde Guerre mondiale.
Cette exposition grand public met en lumière ces
instants d’histoire saisis par des photographes
exceptionnels et présente en complément affiches,
journaux, magazines, extraits sonores et de films
d’époque. Ce sont ainsi plus de 400 œuvres qui sont
proposées au fil de l’exposition dans la Salle Saint-Jean
de l’Hôtel de Ville.
On est fatigué et on prend le chemin du retour
Marques fiscales
À l’angle des communs de l’hôtel Salé, les lettres F, C, S, G, gravées dans la pierre entourent une croix.
Il s’agit d’une marque de censive, c’est-à-dire d’une propriété foncière taxée d’un impôt, le cens.
En dépit de sa puissance et de sa richesse, Pierre Aubert de Fontenay ne put faire détruire ce mur que les hospitalières Saint-Gervais avaient fait élever devant leur propriété.
Il avait bien acheté aux religieuses ce vaste terrain mais leur restait assujetti suivant le droit seigneurial et devait donc acquitter le cens
au titre du « fief des coutures Saint-Gervais » (« FCSG », couture devant être entendu comme « culture » et, plus précisément ici, comme un verger).
En échange de leur « propriété éminente », les religieuses s’engageaient à assurer au censitaire une possession juste et paisible. Il ne reste que très peu de marques de ce genre dans le Marais.
On en connaît par exemple une autre très ancienne sur un pilier en pierre au 109, rue de l’Hôtel-de-Ville. Son B surmonté d’une plume, comme dans les enluminures du Moyen Âge, pourrait désigner la communauté des béguines, qui s’installa sous le règne de Saint-Louis, ou l’abbaye de Barbeau, qui possédait quelques maisons quai de l’Hôtel-de-Ville et dont l’abbé avait sa résidence non loin, dans l’actuelle rue de l’Ave-Maria.
Il s’agit d’une marque de censive, c’est-à-dire d’une propriété foncière taxée d’un impôt, le cens.
En dépit de sa puissance et de sa richesse, Pierre Aubert de Fontenay ne put faire détruire ce mur que les hospitalières Saint-Gervais avaient fait élever devant leur propriété.
Il avait bien acheté aux religieuses ce vaste terrain mais leur restait assujetti suivant le droit seigneurial et devait donc acquitter le cens
au titre du « fief des coutures Saint-Gervais » (« FCSG », couture devant être entendu comme « culture » et, plus précisément ici, comme un verger).
En échange de leur « propriété éminente », les religieuses s’engageaient à assurer au censitaire une possession juste et paisible. Il ne reste que très peu de marques de ce genre dans le Marais.
On en connaît par exemple une autre très ancienne sur un pilier en pierre au 109, rue de l’Hôtel-de-Ville. Son B surmonté d’une plume, comme dans les enluminures du Moyen Âge, pourrait désigner la communauté des béguines, qui s’installa sous le règne de Saint-Louis, ou l’abbaye de Barbeau, qui possédait quelques maisons quai de l’Hôtel-de-Ville et dont l’abbé avait sa résidence non loin, dans l’actuelle rue de l’Ave-Maria.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire