mercredi 18 mai 2016



LA RUE DES FRANCS BOURGEOIS


L'origine de ce nom vient du fait qu'une "maison de charité" ou encore "maison d'aumône" 
était située dans cette rue (au n° 34 et 36)
 pour accueillir les pauvres, tous ceux qui étaient exemptés de l'impôt, d'où leur nom de "Francs-Bourgeois".

***
Cette rue rassemble depuis 1851 sous cette appellation 
quatre anciennes voies :
la rue de l'écharpe,
la rue neuve sainte Catherine,
la rue des francs bourgeois et 
enfin la rue de paradis. 
On peut encore en voir des traces sur l'immeuble
 à l'angle de la place des vosges:


A la sortie du Musée Carnavalet, côté rue de Sévigné,
on emprunte à nouveau la rue des Francs Bourgeois que l'on remonte vers la rue des Archives


24, rue Pavée et 25, rue des Francs-Bourgeois Paris  4ème  

  


A l'angle de la rue des Francs-Bourgeois et de la rue Pavée, on remarque une petite tourelle appelée "Echauguette" de l'hôtel d'Angoulême Lamoignon.

 L’Hotel Lamoignon abrite la librairie d'architecture

 de Paris. Vous y découvrirez notamment des livres


 sur l'histoire de Paris ainsi que des reproductions de


 plans anciens de la ville à des prix très raisonnables.


Echauguette quadrangulaire portant à sa base l'inscription 
"SC" pour Saint-Catherine du Val-des-Écoliers.


Non repérables sur les relevés des rez-de-chaussée, les tourelles d’encorbellement sur plan carré que l’on rencontre dans le périmètre sont l’expression d’un usage et d’une mode qui se développent au XVIème siècle et qui trouvent au début du XVIIe siècle leur dernière expression.

 La plus réduite et la plus soignée qui subsiste dans le Marais est la tourelle accrochée à la façade de l’ancien hôtel d’Angoulême
 (hôtel de Lamoignon) à l’angle 
de la rue des Francs Bourgeois et de la rue Pavée. 

Elle marquait la limite du territoire de la censive de Sainte Catherine-du-Val-des-Ecoliers (périmètre fiscal). 

Renfermant des petits cabinets, lieux d’isolement, pratiques pour l’étude ou l’observation de la vie urbaine, ces édicules jaillissant de la maçonnerie ne pourront être construits après 1607 suite à un édit interdisant les saillies et encorbellements sur la voie publique.

 Une autre tourelle du même genre est située à l’angle de la rue du Temple (n°26) et de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (n°2). Elle marquait la limite de la censive St-Merri. 

Une troisième est située à l’angle de la rue Saint-Paul (n°8) et de la rue des Lions-de-Saint-Paul (n°18).  

***
L'hôtel actuel a été construit par Diane de France, duchesse d'Angoulême, en 1584. 

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Diane de France était la fille d'une demoiselle piémontaise nommée Philippa Duci dont le dauphin (futur roi de France Henri II) tomba éperdument amoureux, mais comme il ne pouvait la séduire, de dépit, il fit mettre le feu à sa maison et ordonna à ses pages d'enlever la jeune fille. 

De cette aventure naquit Diane en 1538. 

Diane est légitimée en 1548 (elle a 10 ans) et titrée duchesse de Châtellerault en 1563, d'Étampes en 1573 et d'Angouleme en 1582 ainsi que 
dame de Cognac et de Merpins.

Mariée deux fois et à chaque fois veuve, elle décida de rester dans cet état et s'installa dans cet hôtel. 

Elle parlait plusieurs langues, le latin, l'italien, l'espagnol, 
parfaite musicienne, elle montait à cheval 
admirablement d'après Brantôme. 

C'est elle qui réconcilia Henri III avec le futur Henri IV. Elle mourut ici à 81 ans en 1619.


Charles de Valois (1573-1650), duc d’Angoulême, neveu de Diane de France, entre en possession de l’hôtel
à la mort de celle-ci.
Fils illégitime de Charles IX et de Marie Touchet, il est un compagnon d’armes d’Henri IV,

qui l’élève à la dignité de maréchal de France.

En 1721, naquit ici Guillaume de Lamoignon Malesherbes.

En 1774, il est acheté par l’architecte Jean- Baptiste Le Boursier.


 L’hôtel, revendu en 1794, est divisé au XIXème siècle en logements, ateliers et boutiques.

Il y eut ici un locataire célèbre : Alphonse Daudet
En 1867, il vint s'installer ici et écrivit Froment jeune et Risler aîné  ainsi que Jack en 1876. Son fils Léon (1867-1941) naquit dans cette demeure. Alphonse vécut ici de 1867 à 1876. 

     Cet hôtel au cours de son histoire eut une suite de propriétaires


En 1928, la Ville de Paris en fait l’acquisition et en entreprend la restauration.

Une aile moderne (en haut des escaliers de la cour pavée) est créée et deux niveaux sont creusés en sous-sol pour accueillir les collections de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, qui ouvre au public en janvier 1969.


 L'Hôtel de Sandreville, 
26 rue de Francs Bourgeois (IIIe) 

Sous l’appellation d’Hôtel de Sandreville, il faut distinguer 
aujourd’hui deux hôtels d’époques différentes.

 Celui bâti vers 1586 en fond de cour pour Claude Mortier, 
sa façade restaurée est la plus belle et donne un bon 
exemple de l’architecture privée à Paris 
à la fin du XVIème siècle. 

Le second corps de l’Hôtel est celui sur la rue des Francs 
Bourgeois qui a été construit en 1767 par Louis-Charles Le 
Mairat dont la façade déjà de style Louis XVI est très 
classique et beaucoup plus sobre. 
De longs pilastres encadrent les fenêtres et un joli drapé 
sculpté souligne la corniche sous le toit, donnant de 
l'élégance à l'ensemble. Les vantaux du portail sont 
légèrement ouvragés et s'intégrent avec bonheur. 

Le bâtiment est privé, il faut donc avoir la chance de passer 
lorsque le porche est ouvert pour admirer les bâtiments sur 
cour.



Nous arrivons maintenant à l'hôtel d'Albret,
29 bis et 31 rue des Francs Bourgeois

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construit dans la seconde moitié du XVIème siècle,

L’hôtel d’Albret rappelle le nom d’un de ses occupants les plus prestigieux, César d’Albret, cousin lointain d’Henri IV. Il fut Maréchal de France et gouverneur de Guyenne.

En 1654, c’est donc César d’Albret, maréchal de France et beau-frère de Guénégaud qui fait l’acquisition de cet hôtel auquel il laissera son nom. 
Il y vivra jusqu’à sa mort en 1670, y menant une vie brillante. 

C’est d’ailleurs dans l’hôtel d’Albret que Madame de Montespan (devenue à partir de 1667 la maîtresse de Louis XIV) rencontre Madame Scarron, veuve du poète, qui habite elle aussi le Marais. Ayant gagné la confiance de madame de Montespan, madame Scarron deviendra gouvernante des enfants du roi, avant de devenir plus tard marquise de Maintenon, et épouse morganatique de Louis XIV.

En 1975, la Ville de Paris racheta l’hôtel et le remit en état. 

C’est aujourd’hui le siège de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris.

 L’immeuble sur rue, de style rocaille, est admirable par son balcon galbé et la grâce de ses scultpures. Le logis en fond de cour est de style Renaissance, même s’il a perdu ses fenêtres à meneaux. Ses lucarnes cintrées sont encadrées de pilastres, comme à l’hôtel Carnavalet voisin. Autrefois, l’aile gauche dans la cour abritait une galerie, malheureusement disparue, qui donnait sur un jardin situé à l’époque à l’est.

L'Hôtel d'Albret abrite désormais le bureau de l'ancien Maire de Paris, Bertrand Delanoë (mai 2014)


La façade sur jardin donne sur le jardin 
des Rosiers - Joseph Migneret


no 35 et 37 : Hôtel de Coulanges,


La Maison de l'Europe de Paris est domiciliée dans le Marais, à l'hôtel de Coulanges. Ce monument historique, du XVIIème siècle, propriété de la Ville de Paris, est la toile de fond de débats et travaux sur les enjeux les plus contemporains, dans des espaces à géométrie variable.

HISTORIQUE

En 1640, l’hôtel est acquis par Philippe II de Coulanges, qui s’y installe avec sa femme et leur jeune nièce orpheline : Marie de Rabutin Chantal. Cette dernière passe une bonne partie de son enfance à l’hôtel de Coulanges sous la tutelle de son oncle, avant de se marier en 1644 et de prendre le nom sous lequel elle est restée célèbre : 
Madame de Sévigné. 

Durant la seconde moitié du 17ème siècle, l’hôtel est agrandi et accueille la suite du chancelier Le Tellier. 

Les enfants illégitimes de Louis XIV et de Madame de Montespan y sont élevés dans le plus grand secret par la femme de l’intendant Jean Darbon. 



C’est en nous approchant de l’oeuf géant, offert par la 

Croatie 

(qui garde l’entrée de la maison de l’Europe installée dans 

l’Hôtel de Coulanges,) que nous avons découvert un 

accès bien caché au square des rosiers.  

Une pépite parisienne digne de ce nom. 

En effet, depuis 2014, un jardin public   
 le Jardin des Rosiers - Joseph Migneret
est accessible par le no 10 de la rue des Rosiers 


Façade sur jardin de l'hôtel de Coulanges


Réunion de plusieurs jardins d'hôtels particuliers 
(hôtels de Coulanges, de Barbes et d’Albret), 
il donne accès à la rue des Francs Bourgeois au no 35-37
(hall de la Maison de  l'Europe de Paris).

Intérieur du magasin Liberty

Notre Dame des Blancs Manteaux

L'entrée principale est située au sud

12 rue des Blancs-Manteaux mais il existe également une

 entrée secondaire au nord au 53 rue des Francs

 Bourgeois 75004 PARIS


C'est le dernier vestige du couvent

Les vestiges du couvent font l'objet d'un classement au titre 

des monuments historiques depuis le 14 novembre 1983.

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La façade de l'église des Blancs Manteaux a voyagé de près d'un kilomètre au XIXe siècle.


La façade de l'église des Blancs manteaux a en effet une histoire assez originale. L'église en effet n'avait pas de façade 
Cependant, lors des travaux entrepris par Haussmann sur l'île de la Cité, il a été possible de "récupérer" une façade :

 celle qui ornait l'église Saint-Eloi-des-Barnabites qui avait été édifiée au XVIIe siècle et dont la façade datait de 1703. Elle était située dans le 4e arrondissement puisqu'elle était dans la partie Est de l'actuel boulevard du Palais en face du palais de Justice.
On voit bien cette église sur le plan Turgot réalisé dans les années 1730 :
Vouée à la destruction, la façade de l'église a été déplacée par l'architecte Baltard et remontée sur l'église 
des Blancs-Manteaux en 1863 à l'extrémité de la nef des Blancs Manteaux.

"Ce plaquage ne se fit pas sans modification, puisque la façade des Barnabites était trop étroite pour la nef de l'église des Blancs Manteaux. Elle fut donc élargie par l'ajout d'entre pilastres et de volutes latérales que l'on peut voir au niveau de la porte centrale, étirant la composition d'origine"






L'église des Blancs Manteaux longe sur son côté oriental 
le square Charles Victor Langlois

Du n°4 au N°10 : le square Charles Victor Langlois est

 l'emplacement d'un couvent où Saint-Louis installa

 en 1258 des moines mendiants appartenant à l'ordre des

 Servites de Marie, porteurs de manteaux blancs.

Ils y furent remplacés peu après, en 1274, par les moines

 de l’ordre de Saint-Guillaume

Au XVIIème siècle, ce couvent abrita un prieuré bénédictin 

de la congrégation de Saint-Maur.




Rue des Blancs Manteaux





Potelets d'interdiction de stationner de la Rue des Blancs Manteaux


décorés







Halle des Blancs Manteaux
48 rue Vieille du temple 75004 Paris


La rue des Rosiers

La rue des Rosiers est emblématique de la communauté 
juive et compte de nombreux magasins, commerces 
alimentaires, librairies et restaurants typiques.

La rue est connue pour ses fallafels :
 Plusieurs restaurants s'y font une concurrence effrénée. 

Depuis les années 1980, des boutiques de luxe (vêtements, parfums, accessoires) ont pris place et modifient lentement l'aspect de la rue (ce que déplorent certains commerçants et habitants, qui ont pétitionné et manifesté).


Des travaux de voirie réalisés en 2007 (pavage, plantations, éclairage) participent du même mouvement de rénovation, et rendent à la rue le calme des petites rues du Marais.

Depuis 2014, un jardin public, le Jardin des Rosiers - Joseph Migneret est accessible par le 10 de la rue. 

Réunion de plusieurs jardins d'hôtels particuliers (hôtels de Coulanges, de Barbes et d’Albret), il donne accès à la rue des Francs-Bourgeois au n°35-37
(hall de la Maison de  l'Europe de Paris).

La rue des Rosiers est piétonne le dimanche, depuis 2006. 

Du coup, comme la rue des Francs-Bourgeois voisine, elle est très passante. Le reste du temps, elle est peu empruntée, même par la circulation automobile (dos d'âne, pavés, limitation à 30 km/h


Le Crédit municipal de Paris (CMP),
55, rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris

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 Anciennement Mont-de-Piété, dit « Ma tante », est la plus ancienne institution financière parisienne.

Depuis 1637, l'établissement pratique le prêt sur gage, une 

forme de crédit qui consiste à déposer en gage un objet de 

valeur (bijou, argenterie, tableau, sculpture, tapisserie,

verrerie, instrument de musique) contre un prêt immédiat 

représentant 50 à 70 % de la valeur de l’objet sur le marché 

des enchères publiques. Le Crédit municipal fait aussi office 

de banque et de salle de vente aux enchères.

Les locaux comprennent une salle de ventes et une salle de 

dépôt. On y trouve encore une étuveuse qui servait à 

désinfecter les matelas mis en gage 

aux XVIIIème et XIXème siècle.

Cour intérieure du Crédit Municipal

Enceinte de Philippe Auguste 

La tour Pierre Alvart 

Crédit Municipal

Cette tour doit d'être encore debout grâce à Victor Hugo  Dissimulée dans la cour Théophraste Renaudot, elle a été très remaniée par des parements de briques et surmontée par toute une partie "neuve".
 Le soubassement a été dégagé sous le niveau du sol actuel.


Hôtel d’HEROUET –  
angle rue des Francs Bourgeois / rue Vieille du Temple


HISTORIQUE

 Antoine Hérouet était un poète et un clerc français du XVIème siècle (1492-1567). 

Son père Jean Hérouet, secrétaire du Duc d'Orléans se fera construire un hôtel particulier de style gothique flamboyant.

Edifié en 1510 - 1520
 à l'angle des rues des Francs-Bourgeois et de la rue Vieille-du-Temple, l'hôtel est reconnaissable à sa tourelle coiffée d'une poivrière.

Classé en 1908, la tourelle reste le meilleur témoignage de ce charmant bâtiment qui fût endommagé par les bombardements 

du 26 août 1944. 



La maison a pratiquement été entièrement reconstruite, à l'exception de celle-ci.

***

On prend la rue des Archives et on fait une halte au couvent des Billettes

Le cloître et l’église des Billettes sont des édifices religieux

 protestants, d'origine catholique du 4ᵉ arrondissement de

 Paris, situés au 24 rue des Archives.



Désaffectés pendant la révolution, la ville de Paris rachète l’église et le couvent en 1800 ;

 l’église est affectée au culte luthérien en 1812 puis restaurée ; 
les bâtiments conventuels ont été transformés en école à la fin du XIXème siècle ;


S'il est vrai que ce cloître plonge ses racines dans 

le moyen-âge (1427), il a été tellement remanié puis 

surmonté aux XVIIème et XIXème siècle par les immeubles 

encore visibles aujourd'hui qu'on a peine à le croire

 C'est le dernier cloître de Paris : 

il séduit par ses petites dimensions et sa simplicité.

Quelques anecdotes


Le nom de « billettes » vient de l’habit primitif des frères hospitaliers de la Charité Notre Dame ; en effet, celui-ci était orné de billettes, figure héraldique en forme de rectangle.


Le cloître est souvent utilisé pour des expositions 

d'artistes ou des ventes (tapis, meubles, etc...)




Des croisées d'ogives bien sobres








Mairie du 4ème Place Baudoyer
Le bâtiment a été achevé en 1868

Lorsqu’en 1860, Paris fut doté de ses vingt arrondissements, 

le préfet Haussmann confie à Antoine Nicolas Bailly, 

architecte et inspecteur des travaux de Paris, le soin 

d'imaginer les plans d’une mairie adaptée à ce nouveau 

découpage administratif et qui servirait de modèle à tous les 

futurs édifices municipaux. 

Ce bâtiment « idéal », ce fut la mairie du 4e arrondissement, 

achevée en 1868. Elle demeurera un prototype unique, 

puisque les 19 autres bâtiments municipaux seront édifiés 

selon leurs propres plans.

Dans un arrondissement qui compte de nombreux joyaux 

architecturaux, il fallait à la fois concevoir un bâtiment 

répondant à sa vocation de service public tout en s’intégrant 

dans un environnement aux exigences esthétiques élevées. 

Pour y parvenir, Bailly puisa son inspiration du côté des 

hôtels particuliers des XVIe et XVIIe siècle, empruntant aux 

premiers le style renaissance des façades, et aux seconds la

 symétrie et la luminosité, caractéristiques des bâtiments 

ordonnés en trapèze autour d’une grande cour centrale.

Composée de 4 corps de bâtiment, la mairie du 4e 

s’organise autour d'une cour centrale et d’un ensemble de 

circulations périphériques donnant sur la cour, avec, dans 

chaque angle, un escalier.

La façade accueille l’entrée principale, qui débouche sur un 

escalier monumental, l’Escalier d’honneur, complétée de 

deux passages cochers de part et d’autre. Dans le volume de

 cet escalier, on peut observer, outre les blasons de la ville 

de Paris gravés au plafond, les noms des 4 quartiers 

constitutifs du 4e arrondissement :

Saint-Gervais, Notre-Dame, L’Arsenal et Saint-Merri.


Puis, on prend un pot au B.H.V.(bazar de l'hôtel de ville)

au 5ème étage avec une vue panoramique sur

 le 4ème arrondissement


Bientôt la fin des échafaudages sur la Tour-clocher de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais ?


L'église Saint-Gervais-Saint-Protais est l'édifice qui a donné son nom a un des quatre quartiers du 4ème arrondissement
 ("Le quartier Saint-Gervais"). 
Sa tour médiévale est visible depuis de très nombreux points du vue et notamment depuis la Seine. En effet, située sur le monceau Saint-Gervais dont l'altitude est de 35 m, 
la tour haute de 41 m est un des édifices anciens les plus élevés du centre de Paris.
En décembre 2012, un article a été écrit pour regretter le fait que suite à l'annulation brutale des crédits de restauration, les travaux avaient été reportés alors même que les échafaudages étaient déjà en place.

 Cela fait donc que, depuis près de quatre ans, cet édifice est défiguré alors même que le chantier est au point mort.







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