vendredi 27 mai 2016



Mercredi 25 mai 2016 - LE MARAIS - PARIS

On décide après déjeuner de visiter le musée de Cognacq-Jay.
Le temps est au beau fixe et il faut en profiter...

On se gare rue Payenne à côté du Square Georges Cain

Créé en1923, le square s'étend sur 2 128 m2

Bordé au nord et à l'est par le Musée Carnavalet 

(à l'est, l'hôtel Le Pelletier de Saint-Fargeau, et au nord, son 

ancienne orangerie), et au sud par le lycée Victor Hugo, il 

est clôturé à l'ouest par une grille qui donne sur la

 rue Payenne.
.
Square Georges-Cain : carte


Au centre du jardin, au milieu d'un parterre de fleurs, s'élève 

une statue en bronze représentant une jeune femme nue

debout, tenant un foulard dans le dos. 

Cette œuvre d'Aristide Maillol, dénommée Ile de France,

(1925)

 a remplacé une précédente sculpture de Philippe 

Magnier intitulée Flore et son char.


Aristide Maillol
1861 - 1944

Peintre et sculpteur français



rosace de l'ancien Hôtel de Ville dans le jardin



HOTEL DE MARLE

Historique


En 1560 a été construit le premier hôtel, vendu en 1572 à un conseiller du Parlement de Paris. 

De nombreuses modifications y furent apportées au cours des siècles, mais les travaux les plus importants furent exécutés vers 1779. C'est de cette époque que datent l'escalier d'honneur et la distribution du rez-de-chaussée où quelques traces de décoration de style de Louis XVI ont été trouvées.

Vendu en 1816, l'hôtel abrita alors une maison d'éducation, puis, divisé en appartements et locaux commerciaux, il a été occupé par un atelier de tapissier, une fabrique d'enveloppes, un laboratoire et divers locataires dont les plus illustres sont, sans doute, le peintre Léonor Fini et l'écrivain André Pieyre de Mandiargues

Sur la rue Elzévir, la totalité de l'ancien jardin était recouverte d'un hangar et servait de garage.

Époque contemporaine


En 1965, l'hôtel fut acheté par l’Etat Suédois avec mission d'en assurer la restauration suivant un programme parfaitement établi : Institut TessinCentre culturel suédois, logement du directeur et logements temporaires de personnalités ou d'étudiants désirant participer à la vie culturelle parisienne, etc. 
Les travaux furent entrepris en février 1967.

Les façades et toitures sur la rue Payenne, sur cour et sur 
jardin ; ainsi que l'escalier avec sa cage et sa rampe font 
l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques 
depuis le 10 juillet 1961.


Jardin de l'Hôtel de Marle - côté rue Elzevir


MUSÉE COGNACQ-JAY

LE GOÛT DU XVIIIEme SIÈCLE

Au coeur du Marais, dans un bel hôtel classé monument 

historique (XVIe-XVIIIe siècle), le musée présente les 

collections d’art réunies par Ernest Cognacq, fondateur des 

magasins de la Samaritaine, et sa femme Marie-Louise Jay, 

léguées à la Ville de Paris en 1928. 

À l’exception notable d’un important tableau de jeunesse de 

Rembrandt, l’essentiel des oeuvres présentées date du 

XVIIIe siècle :

 peintures de Canaletto, Tiepolo, Boucher, Fragonard, Greuze, Reynolds ; pastels de La Tour et Perronneau ; sculptures de Houdon, Lemoyne, Clodion ; porcelaines de Saxe ; objets d’orfèvrerie ; meubles estampillés…



Façade de l'hôtel Donon (Musée de Cognacq Jay) côté rue Payenne





L’édifice est aujourd’hui dans son état d’origine si on exclut la
 façade sur rue et les ailes qui sont postérieures. Très 
classique et sobre, sans fioriture avec sa cour rectangulaire, 
son petit jardin à la française, l’Hôtel est assez étroit, ce qui 
lui donne l’apparence de hauteur amplifiée par le 2e étage 
des caves qui servaient de cuisines et par la toiture de forme 
pyramidale. 

Mais l’intérêt de ce monument, la partie la plus rare, se 
trouve être sa charpente. Un grand comble exceptionnel aux 
dires des spécialistes, un endroit qui sert d’espace 
d‘exposition et ouvert au public.

La Ville de Paris a racheté ce monument classé en 1974 
pour y réinstaller la collection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle 
du couple Cognacq-Jay reçue en legs en 1928. Elle se 
trouvait auparavant boulevard des Capucines dans ce qui 
était alors la Samaritaine de Luxe.




Après la visite des combles au 5ème étage, nous descendons au 3ème niveau

SALON BLEU - 



Anonyme français L’Enfant moissonneur, s.d. Terre cuite Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Anonyme Toilette, vers 1765
Bâti en chêne et noyer, marqueterie de bois divers sur fond de bois de rose dans des encadrements d'amarante, filets de buis, bronze doré Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 



Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) 
Petit garçon au gilet rouge, vers 1775-1780 Huile sur toile Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Attribué à Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)
 Portrait de fillette au petit chien, s.d. Huile sur toile Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Attribué à Georges Jacob (1739-1814) Lit à la polonaise, vers 1785 Bois sculpté et doré Ville de Paris, musée Cognacq-Jay

Galerie rose


Anonyme allemand Portrait de fillette, s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778) Le Maréchal de Saxe, 1747 Terre cuite Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Attribué à Louis Moreau (1740-1802) 
Bonheur-du-jour, vers 1778-1780 
Bâti en chêne, placage de bois de rose et d’amarante, marqueterie de bois divers sur fond de buis, bronze doré, marbre 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 



LE SIÈCLE DE BOUCHER



Copie d’après François Boucher 
Madame de Pompadour, s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Chine, dynastie des Qing, règne de Yongzheng (1723 – 1735) 
Paire de potiches avec couvercles Porcelaine de Chine 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay



François Boucher (1703-1770)
 Le Repos des nymphes au retour de chasse, dit Le Retour de chasse de Diane, 1745 Huile sur toile
 Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


François Boucher (1703-1770) 
La Belle Cuisinière, avant 1735 Huile sur bois Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 



Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
 Perrette et le pot au lait, s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay



Réplique ou copie d’après Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) L’Amour en sentinelle, vers 1770-1780 Huile sur toile 3
 Ville de Paris, musée Cognacq-Jay



Copie d’après François Boucher ? 
Psyché et l’Amour, s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 


Copie d’après François Boucher ? 
Danaé recevant la pluie d’or, s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Francis Cotes (1726-1770)
 Portrait de Charles Colmore, Esq., vers 1763- 1764 Huile sur toile Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Manufacture des Gobelins - Tapisserie - 
 Enfant à la grappe de raisin 1765 - 1775




Nicolas de Largillierre (1656-1746) 
Portrait présumé de Madame la duchesse de Beaufort, 1714
 Huile sur toile,Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Maurice Quentin de La Tour (1704-1788) 
Portrait de Madame la présidente de Rieux, en habit de bal, tenant un masque, s.d. Pastel sur papier collé sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay



Marie-Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842)
 Portrait de Marie-Louise-Adélaïde-Jacquette de Robien, vicomtesse de Mirabeau, 1774 Huile sur toile Ville de Paris, musée Cognacq-Jay Inv. J 105 5 C Copie d’après Sir Joshua Reynolds 


Atelier de Jean-Marc Nattier (1685-1766) Marie Leszcynska,
 reine de France, vers 1750 – 1765 
Huile sur toile Ville de Paris, musée Cognacq


Joseph Chinard (1756-1813) Portrait présumé de Juliette Récamier, s.d. Terre cuite Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Ecole anglaise Portrait d’une jeune femme, 1650-1700
 Email sur cuivre 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay  
Portrait de droite

Ecole anglaise Portrait d’une jeune femme, 1790-1810
 Email sur cuivre 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 
Portrait du milieu

Henry Bone (1779-1855) 
Portrait de la comtesse de Bedford d’après Anton van Dyck, 1844 Email sur cuivre 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay, Inv. 
Portrait de gauche


Copie d’après Sir Joshua Reynolds (1723-1792)
 Portrait de Mrs Richard Bennett Lloyd of Maryland,
 s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 


Galerie des antiques



François-Marie Poncet (1736-1797) Vénus, 1778 Marbre 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Anonyme La Source aux deux outres, s.d. Terre cuite 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 


 Anonyme Hercule et Déjanire, s.d. Terre cuite 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay



Pierre-Joseph Michel (1737-après 1781) Jeune femme assise lisant une lettre, s.d. Marbre 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Joseph-Charles Marin (1759-1834) Faunesse avec un petit faune, s.d. Terre cuite Ville de Paris, musée Cognacq


Hubert Robert (1733-1808) L’Abreuvoir, 1804 Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay, Inv. J 100

Hubert Robert (1733-1808) L’Accident, s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay

Attribué à Adam Weisweiler (1744-1820) Console-desserte, vers 1785 20 21 Bâti en chêne et sapin, placage d’acajou, 
bronze doré, marbre blanc 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 



LE SALON DES EXOTISMES



Jean-Baptiste Leprince (1734-1781)
 Le Joueur de balalaïka, 1764 Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


 Rembrandt Harmensz van Rijn, dit Rembrandt (1606-1669) L’Ânesse du prophète Balaam, 1626 Huile sur bois 
Ville de Paris, musée Cognacq Jay Inv. J 95

Voici l’un des tous premiers tableaux connus de Rembrandt, génie de l’école néerlandaise du XVIIe siècle.

 Son sujet, rare, provient de l’Ancien Testament. Balaam se rendait à la rencontre des Hébreux, fuyant l’Égypte, pour les maudire. Toutefois, un ange apparut à deux reprises à sa monture, déviant à chaque fois de son chemin. Lorsque l’ange barra la route une troisième fois à l’ânesse, Balaam fouetta l’animal, qui se mit alors à lui parler. Le prophète, comprenant le miracle, vit l’ange et choisit finalement de bénir par trois fois le peuple hébreu. 

Ce sujet illustre l’amour de Dieu pour le salut de l’humanité : c’est un principe fondamental de la foi protestante, dominante dans les Pays-Bas depuis la fin du XVIe siècle. Rembrandt décrit la conversion de Balaam dans un style précieux, caractérisé par une technique minutieuse et des couleurs sophistiquées. Toutefois, il accorde déjà une grande place à la lumière, fondamentale dans son œuvre de maturité,


Joli tapis


Monture attribuée à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) 
Pendule-Lyre, vers 1780-1785 Porcelaine de Sèvres, bronze doré Ville de Paris, musée Cognacq-Jay 



Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768) 
Vue du canal de Santa Chiara à Venise, vers 1730 Huile sur toile Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


 Anonyme Apollon jouant de la lyre, s.d. Marbre Ville de Paris, musée Cognacq-Jay



Galerie bleue



Willem Joseph Laquy (1738-1798) La Marchande de rubans,
 s.d. Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay


Michel-Barthélemy Ollivier (1714-1784)
 La Partie de dames, vers 1765 Huile sur toile 
Ville de Paris, musée Cognacq-Jay

A la sortie du Musée Cognacq Jay, on va prendre
 un pot sur la terrasse de :

Rue Elzevir, Paris : carte

HOTEL SALE
 5, rue de Thorigny 75003 Paris,


L’hôtel Salé (1656-1659), 5 rue de Thorigny 

Cet hôtel a été achevé en 1659 par l’architecte Jean Boulier de Bourges pour Pierre Aubert de Fontenay, 
trésorier général de l’Artillerie, fermier général des Gabelles, et à ce titre chargé de percevoir l’impôt sur le sel -
 d’où le nom populaire d’"Hôtel Salé "

 On le comprend, car c’est sans doute le plus grand à son époque dans le quartier et le plus ostentatoire. Le corps de logis est précédé d’une cour d’honneur en hémicycle, avec à sa droite, une cour des écuries et remises donnant à l’origine sur la rue 
des Coutures Saint-Gervais. 

A l’arrière du corps de logis s’étendait un grand jardin, fermé par un corps de bâtiment servant d’écuries, donnant sur la rue Vieille du Temple. Le corps de logis est double, ce qui est exceptionnel pour l’époque ; cette disposition permet d’aménager dans l’œuvre dans l’axe central de la cour d’honneur, une grande salle d’introduction incluant le départ d’un grand escalier et l’accès au corps de logis sur jardin. 

Dans celui-ci est positionnée une enfilade de deux salles de réception avec un petit appartement sur la gauche et un grand appartement sur la droite, avec sa chambre de parade. Le service est assuré par deux escaliers à rampe droite situés dans l’œuvre dans le corps de logis sur cour. Le bâtiment est posé sur un étage de sous-sol soigneusement réalisé, destiné à l’origine vraisemblablement lui aussi au service.  



L'hôtel est considéré comme l'une des plus 

belles maisons historiques dans le Marais.




L’Hôtel Salé, hôtel particulier du XVIIe siècle , qui a été 
acheté par la ville de Paris en 1964 et classé 
monument historique le 29 octobre 1968,
 accueille la plus grande collection 
publique de l’oeuvre de Pablo Picasso.

Il a été entièrement rénové clés en main par Eiffage 

Le nouveau musée Picasso à Paris a été inauguré le 25 
octobre 2014 par le président de la République, 

La superficie totale accessible au public a ainsi été portée 

de 1 600 m² à 3 800 m²


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La façade principale, côté rue Thorigny, comprend un étage et un attique
au-dessus du rez-de-chaussée, présente 
un avant-corps de trois travées,
couronné d’un fronton sculpté aux armes d’Aubert 
(têtes de chiens), 
et un second avant-corps, d’une seule travée centrale.















En sortant du Musée Picasso, on prend à gauche la rue des Coutures Saint-Gervais



On remarque à l'angle des rues de Thorigny et des Coutures Saint Gervais quatre lettres  F C S G entourant une croix.

C'est une marque de censive 


Ces sigles gravés à même la pierre sont des stigmates fiscaux, appelées marques de censives, et signalaient la limite des fiefs (domaine appartenant à un seigneur ou une entité religieuse)

Cette marque FCSG désignait le Fief des Coutures Saint Gervais

En effet, ce fief appartenait à des religieuses hospitalières, d'où la présence d'une croix entourée par les quatre lettres FCSG



On emprunte la rue des Coutures Saint Gervais pour admirer la façade sur jardin de l'hôtel Salé (Musée Picasso)



Un peu d'histoire



Il y a bien longtemps des jardins s'étendaient de la rue des

 Coutures-Saint-Gervais jusqu'à la rue Vieille-du-Temple. 

Le nom de « Coutures-Saint-Gervais », dérivé de « culture »,

 révèle que des cultures de légumes et de plantes

 aromatiques, puis d'arbres fruitiers à la fin du Moyen-Age,

 occupaient la place.

 Un certain Aubert de Fontenay, fermier enrichi grâce à la

gabelle (l'impôt sur le sel), fit construire un très bel hôtel

particulier qui devait symboliser sa toute récente réussite,

en 1656 : l'hôtel Salé. 

Achevé en 1671, il fut rapidement loué à l'ambassade de

Venise avant de tomber sous les coups des révolutionnaires

qui le mirent à sac. Il devint par la suite un dépôt pour les

 bibliothèques des couvents voisins puis le siège de

l'Association de l'Ecole Polytechnique...Ce n'est qu'en 1962

que la Ville de Paris en a fait l'acquisition. Il abrite

aujourd'hui le musée Picasso, que vous reconnaîtrez aux

deux sphinx qui montent la garde devant la façade de l'hôtel.



Se promener



Une haie dense d'Ifs vous accueille dans la partie basse du 

jardin, qui est seule accessible au public. La partie haute 

dépend du musée. Vous pouvez identifier le thuya grâce à 

ses rameaux aux écailles aplaties et à ses petits cônes 

allongés qui persistent tout l'hiver. Au fond du jardin, une 

jardinière avec des rosiers tapissants s'appuie contre les 

grilles du Musée Picasso. Un mail de tilleuls taillés en 

"plateau-rideau" borde l'espace et encadre les deux 

pelouses qui vous accueillent au centre.



Façade sur jardin de l'hôtel Salé (Musée Picasso)


Façade sur jardin de l'hôtel Salé (Musée Picasso)

Le nom de Léonor Fini a été ajouté à celui du jardin afin de 

rendre hommage à cette artiste surréaliste du XXème siècle.


On en fait le tour et on prend la rue de la Perle 75003

Rue de la Perle : carte


Ouverte en 1656, on la nommait rue de Thorigny (voir l'article de cette voie publique). 

Deux hôtels particuliers peuvent être mentionnés dans cette rue : l'Hôtel Libéral-Bruant, n°1 et 
l'Hôtel de Chassepot, n°3-5. 

Joli portail au 11 rue de la Perle


En face, une façade moderne que je trouve intéressante

Une borne d'Auto-lib


Au 9, rue de la Perle, le 1er octobre 1862 est ouverte la première école professionnelle pour les jeunes filles, fondée par Elisa Lemonnier

Hôtel, et Musée Bricard,
musée de la Serrure Libéral-Bruant 

Hôtel, et Musée Bricard
photo prise sur internet

Derrière un haut mur et une porte cochère imposante se trouve l'hôtel particulier Libéral Bruant

Devenu propriété de la ville de Paris, l’hôtel a été vendu en 1968 à la société Bricard qui s’était engagée à le restaurer et à y installer un musée de la serrure, 
ouvert en 1976 et fermé en 2003. 
L’hôtel rénové en 2011/2012 est une propriété privée.

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Un peu plus loin, on emprunte la rue de Turenne

Église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement

68 rue de Turenne

  •  Cette église est d'un style néo-classique très sobre. 

  • Elle a été construite par l'architecte Étienne-Hippolyte Godde. (1781-1869), architecte de la ville de Paris. Il est l’auteur des plans de l’église paroissiale construite sous la Restauration à partir de 1826 à l’emplacement de l’ancien hôtel du maréchal de Turenne qui a accueilli de 1684 jusqu’à la Révolution les Bénédictines du ­Saint-Sacrement. 

En 1835, le gros œuvre est achevé. L’église est consacrée et dédiée à saint Denis, premier évêque-martyre de Paris.

  •  La façade est pourvue en son centre d'un péristyle à quatre colonnes ioniques, surmonté d'un fronton rectangulaire décoré d'un bas-relief représentant la Foi, l'Espérance et la Charité.

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De part et d'autre de l'entrée, deux niches avec les statues de saint Paul et de saint Pierre du sculpteur 
Jean-François Legendre-Héral, en 1849.





photos prises sur internet

Orné d’une peinture en camaïeux gris, dite grisaille, d’Abel de Pujol (1787-1861), il donne une remarquable impression de relief, certainement due en partie aussi à l’éclairage zénithal de demi-coupole.



Le chœur est en abside à coupole semi-circulaire 
ouvrant sur la sacristie.


L'église est surtout visitée pour le tableau 
de Delacroix représentant une Pièta

 Eugène DelacroixPietà (ou Mise au tombeau), 1844,
 chapelle Sainte-Geneviève 

Il s’inspirera d’une petite toile datée de 1837, dont il inversera la composition et supprimera les rideaux. 
L’oeuvre est réalisée en 17 jours.
C’est une peinture à l’huile réalisée directement sur le mur, mais ce n’est pas une fresque. 




Collatéral sud


Magnifique et originale cette église.

On s'en retourne rue Payenne  pour prendre la voiture.