HOTEL DE SULLY - PLACE DES VOSGES - MAISON DE VICTOR HUGO -
Nous débouchons rue Saint Antoine, ancienne voie romaine.
Temple de la Visitation, 17 rue Saint-Antoine
Hôtel de Mayenne, 21 rue Saint-Antoine
Hôtel de Sully 62 rue Saint-Antoine
L’Hôtel du Canada, 97 rue Saint-Antoine
Eglise Saint Paul - Saint Louis, 99 rue Saint-Antoine
L’Hôtel Séguier, 133 rue Saint-Antoine
Question :
Quelle entrée royale est restée célèbre et a marqué l’histoire de cette rue ?
Réponse :
celle de Louis XIV lors de son mariage en 1660.
Question :
Quelle corporation s’installe au Moyen Age
dans cette rue ? Pourquoi ?
Réponse :
celle des bouchers et charcutiers car Saint Antoine est le saint patron des bouchers.
Question :
Qui est Saint Antoine ?
Réponse :
né en Egypte en 251, il vécut vingt ans en ermite dans le désert ; sa sainteté attira bientôt une foule de religieux qui imitèrent son exemple ; saint Antoine instruisit alors ses disciples et leur fixa des règles de jeûne, d’humilité, de charité. Il mourut à l’âge de 105 ans. Il est aussi le saint patron des confiseurs, des gantiers et des vanniers. Il a donné son nom à une maladie au moyen âge, le feu Saint Antoine.
Question :
Que pouvait-on voir à l’emplacement du 3 rue Saint Antoine avant 1789 ?
Réponse :
la Tour de la Liberté de la forteresse de la Bastille.
***
Là, 2 hôtels particuliers se font presque face :
l’hôtel de Mayenne et l’hôtel de Sully.
La rue Saint Antoine est sans doute une des plus anciennes voies de Paris puisqu’elle permettait de relier Lutèce à Melun à l’époque gallo- romaine.
Elle tient son nom de l’abbaye Saint Antoine des Champs (actuel hôpital Saint Antoine) à laquelle elle menait.
Elle tient son nom de l’abbaye Saint Antoine des Champs (actuel hôpital Saint Antoine) à laquelle elle menait.
Artère principale du développement du Marais, parcours privilégié des entrées et des fêtes royales, sa fortune culmine au XVIIème siècle comme en attestent ses nombreux hôtels particuliers.
Raccordée en 1856 à la rue de Rivoli, elle est aujourd’hui un axe de circulation très important menant de la Place de la Bastille à l’hôtel de Ville.
Anecdote : cette large rue devient au XVIème siècle le lieu privilégié des tournois à Paris et est ainsi le cadre d’un événement historique malheureux :
le 30 juin 1559, lors d’un des tournois organisés pour célébrer le mariage de ses deux filles, le roi Henri II est blessé par un coup de lance et succombe quelques jours plus tard.
le 30 juin 1559, lors d’un des tournois organisés pour célébrer le mariage de ses deux filles, le roi Henri II est blessé par un coup de lance et succombe quelques jours plus tard.
Lieux marquants de la rue :
Quiz sur la rue Saint Antoine :
Quelle entrée royale est restée célèbre et a marqué l’histoire de cette rue ?
Réponse :
celle de Louis XIV lors de son mariage en 1660.
Quelle corporation s’installe au Moyen Age
dans cette rue ? Pourquoi ?
Réponse :
celle des bouchers et charcutiers car Saint Antoine est le saint patron des bouchers.
Qui est Saint Antoine ?
Réponse :
né en Egypte en 251, il vécut vingt ans en ermite dans le désert ; sa sainteté attira bientôt une foule de religieux qui imitèrent son exemple ; saint Antoine instruisit alors ses disciples et leur fixa des règles de jeûne, d’humilité, de charité. Il mourut à l’âge de 105 ans. Il est aussi le saint patron des confiseurs, des gantiers et des vanniers. Il a donné son nom à une maladie au moyen âge, le feu Saint Antoine.
Question :
Que pouvait-on voir à l’emplacement du 3 rue Saint Antoine avant 1789 ?
Réponse :
la Tour de la Liberté de la forteresse de la Bastille.
***
Là, 2 hôtels particuliers se font presque face :
l’hôtel de Mayenne et l’hôtel de Sully.
L'Hotel de Béthune-Sully - Centre des Monuments Nationaux
62 rue Saint-Antoine - 75004 Paris
Situé au cœur du quartier du Marais, c’est une parfaite
illustration de l’hôtel particulier parisien de style Renaissance
avec corps de logis principal entre cour et jardin.
Un hôtel particulier est une invention française qui se crée au Moyen Age. Il résulte d’une architecture et d’un art de vivre propre à une élite raffinée qui veut vivre au milieu des autres gens mais qui, paradoxalement, veut s’en protéger.
Il s’inscrit dans la ville, ne la domine pas et est lié totalement au tissu urbain. Ses habitants sont enviés mais pas épiés.
Presque tous (95%) se trouvent entre cour et jardin.
La cour, souvent somptueuse, permet aux invités d’être éblouis par la beauté du lieu.
Le jardin donne la quiétude de la nature. C’est un écrin artificiel et enchanteur dans lequel les meilleurs ouvriers font rêver les convives.
L’hôtel comporte un corps de logis et deux ailes en retour autour de la cour.
Il est entièrement construit en pierre de taille,
entre 1625 et 1630 par Jean Notin
pour le compte du financier Mesme-Gallet, près de la place
Royale (aujourd'hui place des Vosges) un aménagement
urbain lancé par Henri IV et supervisé par
Maximilien de Béthune,
duc de Sully (1559 - 1641) et ancien ministre de Henri IV.
En 1606, le ministre devient duc de Sully et pair de France
après le rachat du château de Sully-sur-Loire et
des terres environnantes.
C'est désormais sous ce nom qu'il restera
pour la postérité.
Le 26 janvier 1611,
quelques mois après l'assassinat du roi Henri IV,
quelques mois après l'assassinat du roi Henri IV,
Marie de Médicis exclut Sully du conseil de régence sur
l'intervention de son favori Concini.
En disgrâce, Sully publie ses Mémoires (ou Economies
royales), dans lesquelles il magnifie Henri IV
(Henri le Grand)
et par voie de conséquence lui-même.
Il prête au roi le Grand dessein d'une confédération
chrétienne qui aurait regroupé une quinzaine d'États
catholiques d'Europe.
Doté d'une immense fortune, l'ancien ministre savoure une
vieillesse fantasque dans le bel hôtel classique qu'il s'est
acquis en 1634 dans le quartier du Marais, à Paris, près de
la place Royale (aujourd'hui place des Vosges).
La même année, Richelieu, son lointain disciple, l'élève à la
dignité de maréchal.
Les ducs de Sully firent de ce lieu un des centres de la vie
mondaine et intellectuelle du Marais.
Madame de Sévigné et Voltaire y sont reçus
L'hôtel appartiendra ensuite successivement à
la famille Saint-Clair puis à la famille de Boisgelin.
L'hôtel est partiellement détruit pendant la Seconde
Guerre Mondiale.
Racheté par l'Etat en 1944, il est entièrement
Racheté par l'Etat en 1944, il est entièrement
restauré dans les années 1950, ainsi que son jardin et son
orangerie, et abrite depuis 1967
la Caisse nationale des monuments historiques
et des sites.
Il n'est pas ouvert au public mais on peut traverser la cour et
le jardin aux heures d’ouverture pour accéder à
Au-dessus de l'entrée du bâtiment, on peut
admirer deux statues représentant l'Automne à gauche, et
l'Hiver à droite, auxquelles répondent deux autres statues
sur la façade arrière : le Printemps à gauche,
et l'Eté à droite.
et l'Eté à droite.
tandis que l'aile gauche montre celles de
l'Air et du Feu.
A l’étage, la fenêtre médiane est flanquée de personnages sculptés en haut-relief, logés dans des niches. A gauche, Bacchus, accompagné d’un fauve, personnifie L’Automne.
Revêtu d’une peau de chèvre lui barrant le buste, le dieu passe un bras au-dessus de sa tête pour saisir une grappe de raisin ; il serre une autre grappe de la main droite. A l’extrémité d’une branche qui s’enroule autour d’une jambe, une feuille de vigne couvre pudiquement le sexe de Bacchus. La figure de Bacchus est associée au signe du Zodiaque correspondant à l’équinoxe d’automne.
En pendant à Bacchus, la figure d’un vieillard chauve et barbu, vêtu d’une tunique laissant une épaule dénudée et nouée à la taille, personnifie L’Hiver. Glissant une main sur sa poitrine et s’appuyant de l’autre sur une canne, il semble s’avancer près d’un feu. A sa droite, un serpent, animal à sang froid, enroulé autour du tronc d’un arbre mort, semble aussi rechercher la chaleur des flammes. La figure de L’Hiver est associée au signe du Zodiaque correspondant au solstice d’hiver.
La façade du corps de logis principal comprend
cinq travées.
cinq travées.
Le perron enjambe un saut-de-loup jusqu’à la porte d’entrée, qui donne accès au passage menant au jardin, mais aussi à l’escalier principal conduisant aux appartements. De part et d’autre de la porte, deux consoles supportent un entablement surmonté d’une petite fenêtre flanquée de volutes qui soutiennent un fronton curviligne.
Depuis le XIXe siècle, deux sphinges à la tête presque renversée gardent le perron, en avant du saut-du-loup qui sépare la cour d’honneur et la façade du corps de logis principal.
Le décor sculpté de l’aile droite de l’Hôtel de Sully
Sur la façade de l’aile droite, à l’étage, la fenêtre située au-dessus de la porte est flanquée de personnages sculptés en haut-relief, logés dans des niches.
A gauche, la figure féminine, vêtue d’un simple voile pudique, avec une corne d’abondance, personnifie La Terre, première représentation des Quatre Éléments.
Elle est associée à l’image d’une truie, emblème de la terre féconde, sculptée sous la corniche.
Un lion à la longue crinière, gueule ouverte et pattes en
avant, se tapit en s’enroulant autour des jambes de
l’allégorie de La Terre.
avant, se tapit en s’enroulant autour des jambes de
l’allégorie de La Terre.
En pendant à l’allégorie de La Terre, la figure féminine versant de l’eau d’un vase posé sur son épaule, debout près d’une urne renversée qui alimente une rivière bordée de roseaux, où paraît un dauphin, personnifie L’Eau, seconde représentation des Quatre Éléments. Sa figure est associée à l’arc-en-ciel se formant au contact des rayons du soleil, sculptés sous la corniche.
Fidèle au plan en « U » du siècle précédent, sa cour
d’honneur dévoile une profusion ornementale propre au
style Renaissance.
La cour d'honneur
Vue prise sur l'entrée côté rue Saint-Antoine
du perron des sphinx
Installée dans la grande salles basse, on peut y observer son
plafond à poutres et solives peintes.
Plafond vers le jardin
La façade sur jardin du logis principal et l’aile en retour (vers 1658) de l’Hôtel de Sully
Au-devant de la façade sur jardin du logis principal, une terrasse fermée par une balustrade offre un promenoir dominant le jardin. Afin d’aménager de nouveaux appartements, le petit-fils du ministre de Henri IV, prénommé aussi Maximilien, deuxième duc de Sully, et son épouse, Charlotte Séguier, ordonnent à l’architecte Pierre Lambert, élève de Louis Le Vau, la construction de l’aile perpendiculaire au logis principal, à l’emplacement occupé jusque-là par un petit jardin.
Le décor sculpté du logis principal, du côté du jardin
A l’étage, la fenêtre médiane est flanquée de personnages sculptés en haut-relief, logés dans des niches.
A gauche, Flore, portant une corne d’abondance dans la main gauche et un flambeau dans la main droite, avec une corbeille de fleurs posée à ses pieds, personnifie Le Printemps. Elle est associée au signe du Zodiaque correspondant à l’équinoxe du printemps.
En pendant au Printemps, la figure féminine drapée d’une ample draperie, un sein découvert, debout sur une gerbe de blé et une urne renversée, une corne d’abondance dans la main gauche, la chevelure ornée d’épis, personnifie L’Été. Elle est associée au signe du Zodiaque correspondant au solstice d’été, sculpté sous la corniche.
La façade sur jardin du logis principal et l’aile en retour (vers 1658) de l’Hôtel de Sully
L’Orangerie
Au fond du jardin, s’élève un corps de bâtiment qui servait de serre pour les orangers. Il comprend un corps central de cinq travées, rythmé de lucarnes et flanqué de pavillons de deux travées de façade, sous des toits abritant des combles.
Le rez-de-chaussée est percé d’ouvertures en plein cintre soulignées de refends.
Le pavillon de droite communique directement avec l’ancienne place Royale, désormais place des Vosges.
Détails de la façade de l'Orangerie
Par la petite porte à droite du bâtiment de l'Orangerie, on débouche sur
La place des Vosges
Les arcades de la place des Vosges
L'architecture de la Place des Vosges (140 × 140 m). a été entièrement définie par Henri IV:
briques et pierres pour les pavillons ainsi que des toîts à deux étages en ardoises.
Les rez de chaussée des "pavillons" présentent tous des arcades. Ces passages sous les immeubles, initialement lieux de promenades devinrent par la suite des "galeries marchandes".
Au cours de son règne, Henri IV entreprend de nombreux travaux dans la capitale.
L’une de ses réalisations les plus marquantes est la place Royale – aujourd’hui place des Vosges – dans le quartier du Marais. Considérée comme l’une des plus anciennes places de Paris, elle se caractérise par une association très nouvelle à l’époque de la pierre et de la brique.
Une brève histoire de la place
À l'origine, Henri IV souhaite créer un lieu destiné à la fabrication
de tissus précieux et de tapisseries, qui pourrait rivaliser avec les
grandes manufactures de Lyon, Milan ou Tours. Il cède donc du
terrain à de grands fabricants, mais ces derniers, plutôt qu'y
construire les logements des ouvriers, préfèrent y élever de riches
hôtels particuliers !
Ce nouveau quartier devient à la mode : il attire
la noblesse, et la manufacture de tissu ferme ses portes dès 1607
pour laisser la place aux nobles.
Plus tard, la place devient un lieu de fête.
En 1615, le mariage entre
Louis XIII et la fille du roi d'Espagne, Anne d'Autriche, y est
célébré de manière luxueuse, avec défilés d'animaux, feux d'artifice
et coups de canons !
Bien que cette place, nommée « place royale» lors de sa construction au début du 17ème siècle sous le règne d’Henri IV, fût pendant de nombreuses années un haut lieu de la royauté, le roi lui-même n’y a jamais habité.
Les 36 pavillons qui entourent la place furent des hôtels particuliers de la haute bourgeoisie de l’époque et des hauts fonctionnaires de la Monarchie.
Avant de vous prélasser sur les pelouses du square Louis XIII situé au milieu de la place, faîtes un tour complet des lieux en flânant sous les arcades. Vous y découvrirez un calme majestueux, qui, si vous êtes chanceux, sera mis en musique par les nombreux musiciens qui viennent partager leur passion sous les voûtes historiques.
plantation d'arbres ? Quelle variété d'arbres a été plantée ?
Ce sont des tilleuls qui ont été plantés en 1783
- En 1639, à l'initiative de qui une statue fut-elle érigée sur le
- terre-plein central ? Que représentait cette statue ?
- A l'initiative de Richelieu. Cette statue en bronze
- représente Louis XIII à cheval
Renversée et fondue pendant la Révolution, elle fut remplacée en 1825 par une autre statue en marbre blanc.
Vue sur le pavillon de la Reine et la rue de Béarn
Le Pavillon de la Reine
Le pavillon de la Reine est situé dans le 3ème arrondissement de Paris,
au 28 place des Vosges.
Il se trouve sur le côté nord de la place, entre les hôtels de
l'Escalapier et d'Espinov.
Il est diamétralement opposé au Pavillon du Roi. Un passage situé au rez-de-chaussée relie la place des Vosges à la rue du Béarn. Il se trouve à la même adresse que l’Hôtel d’Espinoy. Le Pavillon de la Reine est occupé par l’hôtel ****éponyme.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1984, avec l'hôtel d'Espinoy voisin
Le pavillon du Roi (photo ci-dessous)
est situé dans le 4ème arrondissement de Paris, au 1 place des Vosges. Il occupe la partie centrale des bâtiments du sud de la place.
Le passage traversant le rez-de-chaussée du pavillon, dans l'axe de la place, conduit à la rue de Birague.
Le pavillon du Roi est construit entre 1605 et 1608 aux frais de la couronne de France, lors de la création de la place Royale (future place des Vosges).
Il est en face du pavillon de la Reine de l'autre côté de la place. Destiné à servir d'entrée principale à la place, le roi de France n'y habite cependant jamais.
L'édifice est loué à partir de 1666 et
vendu comme bien national en 1799.
Les parties extérieures de l'édifice sont classées au titre des monuments historiques en 1956
- La place compte 36 pavillons. Les deux pavillons de
- dimensions plus importantes sont
- le pavillon du Roi et le pavillon de la Reine.
- Quels furent les noms successifs de cette place ?
- Elle fut baptisée « Place des Fédérés » en 1792.
- Après avoir changé plusieurs fois de nom, la place fut
- baptisée place des Vosges en 1800 par Napoléon pour
- remercier le premier département à avoir payé ses
- impôts
- (elle redevint d'ailleurs place royale de 1815 à 1870).
Hôtels à droite du pavillon du Roi
(moitié Ouest de la place)
n°1 bis: Hôtel de Coulange
n°3 Hôtel de Saint-Hérem, puis d'Estrades
n°5: Hôtel de Castelnau, puis de Rotrou
n°7: Hôtel de Sully (accès au jardin de l'hôtel de Sully)
n°9: Hôtel de Chaulnes, puis de Nicolaï
n°11: Hôtel de Villacerf
n°13: Grand hôtel de Rohan
n°15: Hôtel Le Chanteur
n°17: Hôtel Larcher
n°19: Hôtel de Montbrun
n°21: Hôtel de Richelieu
n°23: Hôtel de Bassompierre
n°25: Hôtel de Lescalopier
- Hôtels à gauche du pavillon du Roi
- (moitié Est de la place
- n°2: Hôtel de Seve
- n°2 bis: Hôtel de Phélypeaux, puis de Bouthillier
- n°4: Hôtel Regnouart
- n°6: Hôtel de Guéménée (musée Victor Hugo)
- n°8: Hôtel Le Redde
- n°10: Hôtel Chastillon
- n°12: Hôtel de Castille, puis de Nouveau, de Dangeau, Le Tonnelier
- n°14: Hôtel de La Rivière, puis Potier de Novion, de Canillac, de Villedieu
- n°16: Hôtel de Leles
- n°18: Hôtel de Tessé
- n°20: Hôtel de Fieubet
- n°22: Pavillon Marchant, puis hôtel d'Argenson
- n°24: Hôtel de Saint-Géran, de Duras, puis de Boufflers
- n°26: Hôtel de Blérancourt, puis d'Ormesson
- n°28: Hôtel d'Epinoy (pavillon de la Reine)
Puis on se dirige vers le 6 place des Vosges
Hôtel Rohan-Guéménée / Victor Hugo
Appartement situé à Paris.
Labellisé "Maison des Illustres" en 2011.
L’appartement que Victor Hugo loua de 1832 à 1848, au 6, place Royale (devenue place des Vosges) est aujourd’hui aménagé de façon à vous faire parcourir sa vie tout en évoquant ses écrits, à travers les meubles, objets et œuvres d’art lui ayant appartenu ou bien encore qu’il a créés lui-même.
Victor Hugo a lui-même partagé sa vie, lors de la publication d’Actes et Paroles (1875-1876), en trois grandes périodes : Avant l’exil, Pendant l’exil, Depuis l’exil. Elles ont servi de scansion pour le réaménagement de l’appartement qui vous propose un parcours chronologique.
L’Antichambre
Go to top page
Cette pièce évoque l’atmosphère familiale, les lieux de l’enfance et de la jeunesse de Victor Hugo, jusqu’à ses premiers succès littéraires. Les portraits de famille ont été le plus souvent réalisés par ses proches ou ses amis, les frères Eugène et Achille Devéria, sa belle-sœur Julie Duvidal de Montferrier, talentueuse élève du Baron Gérard ou Mme Hugo elle-même.
Le salon rouge
Go to top page
Tendu de damas rouge, ce salon évoque l’ambiance de l’appartement qui, à l’époque de Victor Hugo était le lieu de rendez-vous des lettres, des arts et de la politique autour du chef de file des romantiques. On y croisait Théophile Gautier, Lamartine, Dumas, Mérimée, David d’Angers...
Sur les murs, on y retrouve des œuvres alors accrochées dans le grand salon comme les portraits de famille par Louis Boulanger et Auguste de Châtillon, le buste en marbre du poète par David d’Angers et la toile illustrant l’histoire d’Inez de Castro, cadeau du duc et de la duchesse d’Orléans au maître de maison.
-
Juliette Drouet
Le salon chinois
Go to top page
Par cette pièce et la suivante, nous entrons dans la période de l’exil à Guernesey. Elle révèle une facette encore trop méconnue du génie de Victor Hugo, son talent de « décorateur », que le musée est seul à pouvoir présenter, grâce au décor et aux meubles conçus pour
la maison de Juliette Drouet, Hauteville Fairy.
Rachetés par Paul Meurice au neveu de Juliette pour être offert au musée, ces décors furent installés, avec l’aide du marchant d’art asiatique, Siegfried Bing, en un « salon chinois » et séparés des meubles d’inspiration gothique avec lesquels ils constituaient la salle à manger et la chambre de la maison guernesiaise. Ces panneaux de style chinois furent dessinés par Hugo en 1863-1864 et peints avec l’aide de Tom Gore, artisan déjà employé sur le chantier de Hauteville House, ils servent d’écrin aux porcelaines qui couvrent les murs ou garnissent les étagères. L’imagination du poète s’y déploie en un rêve de fantaisie et d’humour émaillé d’allusions intimes à sa bien-aimée, semant leurs monogrammes VH et JD dans tout le décor.
La table offerte à Juliette sur laquelle il a écrit la première série de La Légende des Siècles en 1859, et dont la dédicace est inscrite à même le plateau, complète cet ensemble.
La table aux quatre encriers (Lamartine, Dumas, Sand et Hugo, assemblage réalisé par Victor Hugo, était destiné à une vente de charité en faveur des enfants pauvres de Guernesey.
-
La salle à manger
Le goût pour les meubles gothique, déjà présents dans l’appartement de la place Royale, s’épanouit avec l’aménagement de Hauteville House et de Hauteville Fairy. Hugo, souvent accompagné de Juliette ou avec ses fils, se livre à la « chasse aux vieux coffres » guernesiais en même temps qu’il achète des meubles Haute-époque ou Renaissance. Hugo les fait démonter puis réassembler à sa fantaisie ou pour les besoins de son décor, d’après ses dessins, par une équipe de menuisiers guernesiais sous la direction de Mauger. Ainsi une porte devient table, les coffres se transforment en buffets ou en banc, les bobines de fil en bougeoirs, des pieds deviennent colonnes pour donner aux meubles des allures d’architectures gothiques.
Retapissée dans la couleur verte qui était celle de l’époque, cette pièce est organisée autour de ce qui fut sa destination première - l’écriture - tout en évoquant la période du retour en France de Victor Hugo et de sa gloire sous la IIIe République symbolisée par son portrait d’après Léon Bonnat, devenue une image emblématique.
Le portrait de ses petits-enfants, Georges et Jeanne, évoque L’Art d’être grand-père, tandis que l’émouvante image de Juliette Drouet quelques mois avant sa mort, par Bastien-Lepage, rappelle une fin de vie marquée par les deuils.
Le Buste Héroïque par Rodin semble faire entrer Hugo dans l’immortalité.
La chambre
Go to top page
Grâce à la générosité de ses petits enfants, Georges et Jeanne, la chambre de Victor Hugo, au 130, avenue d’Eylau, où il passa les dernières années de sa vie, de 1878 à 1885 a pu être fidèlement reconstituée.
Parmi ce mobilier, on trouve des cadeaux que l’écrivain, personnage public, a reçus pour son 80ème anniversaire :
La République, par Clésinger,
un vase de Sèvres, offert par Jules Ferry au nom du gouvernement.
On y voit aussi le fameux écritoire surélevé sur lequel Hugo pouvait écrire debout.
C’est dans ce lit que Victor Hugo s’éteint le 22 mai 1885.
On quitte la maison de Victor Hugo
et on se retrouve sur la Place des Vosges.
La place des Vosges
On se dirige vers la rue du Pas-de-la-Mule
en contournant la place des Vosges
et on emprunte la rue des Francs Bourgeois marquant la limite entre le 3ème et le 4ème arrondissement
pour visiter le Musée Carnavalet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire