Quartier du temple
Le quartier du Temple est un quartier historique de
Paris situé dans le 3ème arrondissement qui fait partie
Paris situé dans le 3ème arrondissement qui fait partie
du Marais.
Il doit son nom à l'ordre des Templiers qui y fonda un
établissement à l'origine de la création du quartier.
Trois noms de rue évoquent la présence des Templiers à Paris :
la rue du Temple,
la rue Vieille-du-Temple (3ème et 4ème arrondissement) et la rue des Fontaines-du-Temple (3e arrondissement).
De même le boulevard du Temple (3ème
et11ème arrondissement) et la station de métro
Temple contribuent à l'évocation du quartier toujours appelé
« du Temple », ainsi que son marché couvert appelé « Carreau du Temple » et le square du Temple juste à côté.
et11ème arrondissement) et la station de métro
Temple contribuent à l'évocation du quartier toujours appelé
« du Temple », ainsi que son marché couvert appelé « Carreau du Temple » et le square du Temple juste à côté.
On emprunte la rue Saint-Denis qui nous mène dans sa partie nord à la Porte Saint-Denis
Porte Saint-Denis, Paris. Face sud, vue depuis la rue Saint-Denis.
Face Sud : le passage du Rhin.
- Quatrième porte Saint-Denis
Comme Paris s'agrandissait, l'enceinte fortifiée du xive siècle est remplacée par une barrière fiscale matérialisée par un mur et par un boulevard.
Les portes fortifiées qui remontent au Moyen Âge sont donc remplacées par des portes triomphales.
La quatrième porte Saint-Denis fut érigée en 1672 par l'architecte François Blondel, directeur de l'Académie royale d'architecture, et le sculpteur Michel Anguier sur ordre de Louis XIV, en l'honneur de ses victoires sur le Rhin et en Franche-Comté, et aux frais de la ville.
Elle fut construite sur un bastion (construit au siècle précédent, et détruit par la suite), à l'emplacement d'une porte médiévale dans l'enceinte de Charles V
.
La porte Saint-Denis fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862
Des travaux de restauration ont été entrepris en 1988.
On s'engage dans le bd saint Denis
Le boulevard Saint-Denis forme la limite entre les 2e et 3e arrondissements de Paris au sud, et le 10e arrondissement au nord. Il est la section des Grands Boulevards comprise entre la porte Saint-Martin et la porte Saint-Denis.
Ce site est desservi par la station de métro Strasbourg - Saint-Denis.
On passe devant la porte Saint Martin
Le monument actuel, quatrième du nom, est un arc de triomphe de 18 mètres de haut, construit en pierre calcaire à vermiculures ; l'attique est en marbre.
Les écoinçons sont occupés par quatre allégories
en bas-reliefs :
- au nord, la Prise du Limbourg en 1675, par Pierre Ier Legros, est symbolisée par une femme assise près d'un lion couché ; la Défaite des Allemands, par Gaspard Marsy montre Louis XIV en Mars, portant l'écu de la France et repoussant l'aigle germanique pour protéger une femme et un vieillard.
- au sud, la Rupture de la Triple Alliance, par Étienne le Hongre présente Louis XIV en Hercule à demi nu, portant sa perruque et tenant sa massue, tandis qu'il foule aux piedsAchéloos ou Géryon ; la prise de Besançon, par Martin van den Bogaert montre Louis XIV surmonté d'une Renommée, debout devant un palmier et un olivier et recevant les clefs d'une femme portant le genou à terre.
Les Templiers dans le Marais
Au début du XIIème siècle, les chevaliers de l’Ordre du Temple de Jérusalem reçoivent en donation du roi les terres qui constituent l’enclos du Temple.
Entouré d’une enceinte de 8 mètres de haut, renforcée au XIIIème siècle par un donjon, la grosse tour, l’enclos est le lieu central de l’ordre en occident.
Repliés de Terre Sainte à la suite de l’échec des croisades et devenus riches, ils furent arrêtés par Philippe le Bel et l’ordre fut dissous en 1312.
Napoléon Bonaparte fit démolir la tour du Temple en 1808 afin d'éviter qu'elle devienne un lieu de pèlerinage royaliste. La démolition dura deux ans. Aujourd'hui, il ne reste rien de cet enclos et des bâtiments.
La mairie du 3e arrondissement de Paris est le bâtiment qui héberge les services municipaux du 3e arrondissement, au no 2 rue Eugène Spuller à Paris.
Le bâtiment, construit entre 1864 et 1867, a été conçu par l'architecte Victor Calliat et achevé par Eugène-Alexandre Chat.
De style néo-Renaissance, il adopte un plan en forme de « H ». Son fronton est décoré d'un blason flanqué des figures du Commerce et de L'Industrie sculptées en 1866
par Ernest Pasca
A 2 pas de la Mairie, vous avez également le
Carreau du Temple,
Autrefois, des hangars en bois spécialisés dans la foire à la fripe, chaque hangar avait une spécialité : tapis, linge de maison, cuir,… Entre ces bâtiments, il y avait un terre-plein appelé "le carreau" où avait lieu une bourse au vêtement…
C’est d’ailleurs de là que vient l’expression "laisser sur le carreau", il s’agissait alors des vêtements restés sur le "Carreau" que personne ne voulait !
Classé monument historique depuis 1981, le Carreau du Temple a vu son activité de commerce du vêtement baisser et a également servi pour des défilés de mode ou autres manifestations.
Un concours d’architecte a été lancé en 2007 pour sa réhabilitation. Des fouilles archéologiques ont été menées en 2009, du fait de sa situation sur l’ancien enclos des Templiers.
Le Carreau du Temple, un établissement emblématique de l'Histoire de Paris
Inauguré le 25 avril 2014, le Carreau du Temple accueille
plus de 50 associations et 40 grands événements aussi bien
culturels, sportifs que life style, et propose une
programmation artistique éclectique, faite de temps forts et
d'événements réguliers.
En mai 2015, Lucie Marinier et Sandrina Martins ont été
nommées par Paris, co-directrices générales du Carreau du
Temple autour d'un projet centré sur les usages urbains
contemporains.
Façade latérale de la mairie du 3ème arrondissement de Paris
Square du Temple
Le square compte 71 arbres et 191 variétés de plantes, dont de nombreuses espèces exotiques, comme un noisetier de Byzance, un Ginkgo biloba, un sophora du Japon, un Févier d’Amérique, un ptérocaryer du Caucase, un savonnier, un cèdrela de Chine, un cognassier de Chine.
En 2007, le square a obtenu le label « espaces verts écologiques » décerné par ÉCOCERT.
C'est un jardin parisien du 3e arrondissement, créé en 1857.
Sa superficie totale est de 7 700 m².
C'est un des 24 squares aménagés à Paris lors des travaux d'Haussmann par Jean-Charles Alphand, directeur de la voie publique et des promenades de la Ville de Paris.
Marquant la limite septentrionale du quartier du Marais, le square du Temple est encadré par la rue de Bretagne au sud, la rue Eugène Spuller à l'est, la rue Perrée au nord et la rue du Temple à l'ouest. À l'est, il donnait autrefois sur des bains-douches, qui furent ensuite remplacés par la mairie du 3e arrondissement, de l'autre côté de la rue Eugène Spuller.
Comme le bâtiment voisin du Carreau du Temple, le square occupe une part de l'ancien enclos des Templiers, et recouvre partiellement l'emplacement passé de la tour du Temple.
- Au 18 de la rue Perrée:
- immeuble datant de 1908, construit par les architectes Raymond Barbaud et Édouard Bauhain.
- À l'angle avec la rue Paul-Dubois, le bâtiment est orné d'un bas-relief de Jules Rispal courant sur les cinq étages, composé d'un cadran solaire, encadré par des représentations du Jour et de la Nuit. La cage d'escalier de l'immeuble présente la forme d'une tour octogonale
A la sortie du jardin, vous pourrez admirer
la statue de Pierre-Jean de Béranger, chansonnier du 19e siècle.
Avant la guerre, sa statue était en fonte mais a été fondue pour les besoins militaires, ce qui a été le cas de beaucoup de statues parisiennes. Depuis, certaines ont été remplacées, comme celle de Béranger mais en pierre ou d’autres n’ont jamais retrouvé leurs stèles, restées vides depuis.
La rue Perrée est située sur les terres de l'ancien enclos du
Temple, à peu près à l'emplacement de l'église du Temple —
de forme similaire à église du Temple de Londres. L'église
est rasée en 1796.
La rue Perrée est ouverte en 1809.
La rue porte le nom de Jean-Baptiste Perrée,
contre-amiral sous Napoléon 1er.
Au no 14 : Bâtiment de la Garantie.
On est intrigué par ce bâtiment en briques
rouges. La porte s'ouvre... on y entre
Aux abords du Square du Temple se dresse un bâtiment qui
suscite la curiosité.
Une imposante façade en brique rouge encadre un porche
d'entrée austère sur lequel on peut lire :
« Services de la Garantie ».
Elle abrite une vénérable institution, dépendant directement
du Ministère des Finances, chargée du contrôle officiel du
titre des métaux précieux !
Le contrôle de la fabrication de l'orfèvrerie remonte au
Moyen-Âge et la réglementation, mise en place sous
l'Ancien Régime, avait pour but de protéger l'acheteur en lui
garantissant le taux légal d'or ou d'argent contenu dans la
pièce : le bon aloi.
En France, pour les métaux précieux que sont l'Or, l'Argent
l'alliage d'Or et le Vermeil, le titre des ouvrages est contrôlé
et garanti par l'Etat ou par des organismes agréés par lui.
Ainsi, depuis 1838, sur chaque bijou fabriqué en France
des métaux précieux, est apposé un poinçon officiel après
contrôle du Service de la Garantie.
Le bâtiment du 3ème est inauguré le 26 juillet 1926.
Le Marais
concentrait alors un nombre important de fournisseurs,
fondeurs et affineurs de métaux dont un de ses plus
éminents représentants, le comptoir Lyon-Allemand-Louyot
établi rue de Montmorency.
Cette réalité, aujourd'hui quelque peu estompée, subsiste
toujours avec la présence de nombreux grossistes en
joaillerie et artisans d'art.
Cette institution fut créée par la loi du de Brumaire an VI, avec la mission de contrôler le titre des métaux précieux et le poinçonnage d'orfèvrerie.
Le bâtiment actuel date de 1925.
Détail du portail des Services de la Garantie
La mairie du 3ème vue du Square du Temple
On poursuit notre chemin en direction des Arts et Métiers, avec
d’une part le Conservation national des Arts et Métiers, célèbre école d’ingénieurs où vous pouvez également
suivre des cours du soir et
d’autre part, le musée des Arts et Métiers, consacré aux technologies réparties sur 7 thématiques : Instrument Scientifique, Matériaux, Construction, Communication, Énergie, Mécanique et Transports.
Le CNAM, ainsi que le musée, sont installé dans l’ancien prieuré de Saint Martin des Champs, édifice qui date du 13e siècle. Un aménagement de l’édifice et une extension seront réalisés au 19e siècle. Le toit du prieuré a une particularité :
une partie des tuiles est colorée.